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mardi 17 avril 2018

Oujda

Oujda, capitale des Arts et de la culture 2018
Coup d'envoi officiel ce vendredi de la manifestation "Oujda capitale de la culture arabe" au titre de l'année 2018.La Cité millénaire, comme les autres villes de la région de l'Oriental, vibrera, du 13 avril 2018 au 29 mars 2019, aux rythmes des activités culturelles marquant l’événement Oujda capitale de la culture arabe, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

mercredi 5 novembre 2014

Maroc: mariages des mineures

http://www.awid.org/fre/Actualites-et-Analyses/Enjeux-et-Analyses/Mariage-des-mineures-ou-unions-funebres


Mariages des mineures ou Unions funèbres

  Au Maroc,dix années après l'adoption de la Moudouana, le code de la famille, le mariage des mineures pose toujours problème.Selon les dernières  statistiques du ministère de la Justice,le nombre de filles mariées avant 18 ans est passé de 18 341 cas en 2004 à 35 152 en 2013 soit 12% de l’ensemble des mariages. Ces chiffres font froid au dos car ce genre de mariage ne marque pas seulement un arrêt significatif au développement de la fille, il met aussi en péril sa santé. Les conséquences sont donc là : souffrances physiques et psychologiques, grossesses précoces, avortement à risque entre autres.

samedi 11 octobre 2014

FNUAP,la petite fille, UNFPA


Taouss
   
     Aussi loin que me portent mes souvenirs, il me revient en mémoire le souvenir d'une petite fille dont l'âge ne dépassait pas les sept années. Cette petite fille s'appelait Taouss (Paon) un prénom typiquement oriental.Nous sommes en 1982,au village d'Ain Sfaa "source de pureté",a 30 km au Nord-Ouest de la ville d'Oujda. Ce village porte le nom de la source d'eau qui y coule. C'est le début du mois de septembre, et c'est la rentrée des classes.Rien d'anormal jusqu'a présent.
Une petite fille,Taouss habillée d un tablier rose , coiffée d'un ruban rose ,un cartable sur le dos. Taouss partait chaque matin a l école communale . Accompagnée chaque jour par son père ,qui en l'occurrence ,un cousin lointain, voulait que sa Petite Fille, aille a l école , devient instruite et plutard elle aura tout le choix de devenir ce qu'elle désirait. Le temps a passé, Taouss a grandit ,a étudié et est devenue ce qu'elle désirait le plus au monde , maîtresse d'école. Mais pas dans n'importe qu'elle d'école. Sa propre école, là où ,elle a appris a écrire et lire, son école communale . Jusqu'a maintenant ,elle continue a faire apprendre a lire et a écrire aux autres petites filles de son village, a toutes les petites filles dont les parents sont friands de savoir et de connaissance.repose en paix mon cher cousin ,bien lointain. Mission accomplie, la relève est assurée.Plus beau encore et réconfortant, cousin bien éloigné, trois autres filles se sont jointes a Taouss pour accomplir cette mission plus que vitale mais humaine.Encore mieux,une de ces jeunes dames ,issue de ce village, donne une fois par semaine des cours d'alphabétisation aux habitants,Femmes et Hommes.N'est-pas merveilleux!

La petite Fille!
Nous sommes le 11 octobre et nous célébrons la journée mondiale de la Petite Fille.A travers cette journée internationale,l'ONU cherche à promouvoir  les droits fondamentaux des filles, met en évidence les inégalités de genre qui subsistent entre filles et garçons, et combat les différentes formes de discrimination et d'abus dont souffrent les filles dans le monde entier. 
Très bonne initiative de la part de l'ensemble des instances et organismes qui ont adopté cette journée. Mais qu'en  est il de notre petite fille a nous ! Si dans la plupart des zones urbaines , notre petite fille a tous les droits d'aller a l'école et de vivre une vie décente avec sa famille ,il n'en est rien pour les petites filles du rural. oui rien n est fait pour la fille qui habite dans les zones entravées . Elles sont toujours victimes de violences, sujettes a des abus sexuel ,viols et maltraitances, mariages précoces, exploitation (petites bonnes) et j'en passe.
Heureusement que la société civile vielle , assure ,assume et  travaille d'arrache pied a faire valoir les droits de ces petites filles telle que le souligne,faut-il le rappeler ,le Maroc a ratifié la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE), promulguée par l'ONU en novembre 1989 qui stipule la nécessité  d accorder une protection spécifique à l enfant( cela concerne tous les enfants jusqu'a l âge de 18 ans)
Cependant la lutte continue.La socité civile ne lâchera rien et les associations pour enfants et autres continueront a lutter d'avantage pour la promotion de la culture des droits de l’enfant et se mobiliseront encore contre l'exclusion et le non-respect des droits de nos Jeunes Filles.

18 ans, pas plus ni moins!!
Pour le Collectif «Pour l’éradication du travail des petites bonne",faire le point sur la situation des travailleuses domestiques mineures et du projet de la Loi 19-12, actuellement en examen à la Chambre des Conseillers. «Malgré le caractère partiel des statistiques officielles, plus de 20 ans après la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, notre pays compte encore des dizaines de milliers de fillettes soumises aux pires formes d’exploitation derrière les portes closes de maisons à des centaines de kilomètres de leurs familles», note le Collectif dans un communiqué publié à l’occasion. Ce dernier rappelle aussi avoir émis «des propositions concrètes et réalistes» fondées sur l’expérience du terrain, les conventions internationales et les recommandations faites par des instances nationales et internationales. «Or, force est de constater qu’au vu du projet de la Loi 19.12 sur «les travailleurs de maison», les responsables politiques persistent dans leur volonté de légaliser l’exploitation des mineures dans le travail domestique. Aucune disposition, ni moyens n’y sont prévus pour sortir les fillettes des maisons de leurs exploiteurs et pour les prendre en charge, les réhabiliter sur les plans physique et psychologique et pour les réinsérer dans leurs familles et à l’école», indique la même source. Devant cet état de choses, le Collectif, qui milite depuis 2009 pour attirer l’attention de l’opinion publique et des responsables politiques sur le caractère inhumain et illégal de cette «pratique sociale indigne», appelle aujourd’hui les Conseillers et aux députés afin de faire de l’examen du projet de la Loi 19.12 une occasion pour pénaliser le travail domestique des mineures et définir les dispositions pour réparer ses effets sur les enfants qui en sont victimes. Le Collectif s’adresse également au Gouvernement et Instances régionales et locales élues pour faire de la politique de protection des filles mineures contre le travail domestique, en particulier, une priorité de leur politique et de leurs différents plans d’action ; et intégrer dans les Plans Communaux de Développement des dispositions et moyens pour la protection des mineures contre le travail domestique.


Le 15 octobre!

La femme rurale a aussi sa journee internationale. Effectivement,la communauté internationale célèbre chaque année, exactement le 15 octobre " la journée Internationale de la Femme Rurale". Une occasion pour rendre un hommage à toutes les femmes du milieu rural, pour leur contribution au développement de leurs pays.

mercredi 12 février 2014

Rachida Naciri.Appels de la médina

Une oujdie fait son appel.

Rachida Naciri signe :
http://www.decitre.fr/auteur/1591891/Rachida+Naciri/http://www.decitre.fr/auteur/1591891/Rachida+Naciri/

le mardi 18/2/14 à partir de 16h, salle M. Roudani, CEDEAO, et 18h au stand du Ministère de la culture.


Lire aussi mon blog sur les ChibaNis &ChibaniYates.
www.nonjenesuispasdansloubli.blogspot.com

samedi 3 septembre 2011

Good Morning….Oujda.



Il est temps que je me réconcilie avec toi, Oujda, ma ville Oujda délaissée. Je ne peux te bouder toute ma vie.
Une éternité que je n’ai pas passée de fêtes dans ma ville. Je t’ai quittée sans regrets, sans affliction.
Le souvenir de cette journée d’été 1977 est toujours là, c’était le pire de ce que j’ai vécu de toute ma vie. Hélas, là s’arrêtent les souvenirs.

 Si j’ai trouvé mon bonheur ailleurs, mon salut n’a jamais été au complet. On peut perdre  la raison, le bonheur, la sagesse, l’espoir, la fortune, la patrie, les souvenirs, les amis, les amours, moi je n’ai rien perdu, je m’invite au retour sur moi-même. Je viens reconstruire mon salut.
Les temps surgissent, je m’attarde, je rêve, mon âme plonge dans la quête de fraîcheur.

Nous nous approchons de ma ville. Une voiture, lancée à vive allure, nous dépasse.
 Une chaleur torride, le  soleil frappe mon corps, je baisse les yeux. Nous dépassons la voiture élancée, un procès se dresse.

Je vous prends en témoin :
Vous, les bornes silencieuses aux milles recommandations.
Vous, les collines que personne ne vient visiter,
Vous, les dunes où rien ne pousse,
Toi,le Chih, au parfum odorant, vagabond des vastes prairies,
Vous, les feuilles rougies ,séchées, dispersées,
Toi, le Chergui, desséchant gerbes et herbes flânées,
Vous, les champs aux besognes lourdes, aux sentiers tracés...
Vous, mes larmes rouges me conduisant au vrai pays, je vous prends en témoin…
Je viens enterrer la hache de guerre.

Que la Bénédiction d’Allah soit sur mes ancêtres, sur ma mère, sur mon père…

Ce soir, quand le crépuscule rose et violacé envahira ma ville et quand viendra la nuit, je m’abandonnerai désormais, corps et âme dans son noir velouté.
Texte écrit le 1 septembre 2011 sur l'autoroute Fès-Oujda.

lundi 23 mai 2011

Chroniques d'une Oujdiya ratée- 3 et Fin.



Le carton

C’est le troisième verre de thé chaud et parfumé aux herbes orientales que je sirote en compagnie du Chibani, mon vieillard de père.

Papa s’est réveillé de mauvaise humeur et je sais pourquoi. Je sais que c’est toujours dur de se quitter. Quitter ce qu’on aime est affreux et j’en sais quelque chose. Je suis triste moi aussi. Ce soir je prendrai le train pour rentrer chez moi.

Au fond de la cuisine, la compagne de mon père est entrain de faire cuire le pain. Il sent fort et très bon, je recevrai le premier morceau une fois cuit que je mangerai encore brulant.

Le Chibani a les yeux fixé sur le carton.
« Papa ! ». Aucune réponse.
Le voilà qui se lève et se dirige vers le patio andalou. Il commence ses va et vient en petits pas, s’appuyant sur sa canne. On dirait un enfant qui apprend à faire ses premiers pas.
Je tente ma chance une deuxième fois auprès de lui. Silence.
Il a du chagrin, je le sais, je le sens… je suis angoissée.

D’un geste sec, je me lève et sans plus tarder, je saisi le carton, le fait disparaitre. Ce carton que j’ai rempli de mes vieux souvenirs dont mes trois cahiers et qui a rendu mon vieux père si triste.C carton,je le vois en feu.

C’est décidé je n’emporterai rien. Je vais laisser là mes vieux souvenirs dans la maison où j’ai grandi .Je prends même le soin de les remettre à leur place au grenier et dans ma tête je vois le vieux coquillage placé sur la vieille commode me narguer.

Le Chibani n’est plus triste. Une satisfaction immense illumine son visage .Je suis rassurée, je sens une chaleur qui m’envahit.
Désarmé, mon vieux papa sort son premier sourire du jour .On dirait le soleil qui brille et avec une voix douce il dit :
« Nous prendrons notre repas de midi sous le citronnier du patio ».

Sitôt dit, sitôt fait. Une superbe Maida est dressée sous les nombreuses branches de ce superbe arbre familier. Ce feuillage intense nous a apporté de l’ombre et de la fraicheur et nous a protégé de ce soleil brulant, de ce dimanche printanier sans voix.

L e soir de ce même jour, à neuf heures, je quitte ma ville natale, seule par une nuit magnifique au ciel étoilé.

A l’heure où je termine ces lignes dans mon single, wagon –lit, il est 11 heures du soir, et je pense qu’il est temps de prêter mes yeux aux aveugles ou encore le marchand de sable vient de passer par là.

Ecrit entre Oujda et Guercif la nuit du 22 mai et publié à Rabat le 23 du même mois.


samedi 21 mai 2011

Chroniques d'une oujdiya ratée -2-

Mes trois cahiers

Le soir tombe paisiblement sur ma ville natale, Oujda .Le noir commence à s'épaissir.Tout à l’heure, je suis montée sur la terrasse voir ces montagnes de toujours dressées majestueusement au loin. Les montagnes Rass Asfour.
 

L’orage annonce son arrivée. Le tonnerre gronde. Une lointaine lueur de l’éclair, me permet d’apercevoir le peu de crépuscule, rouge et rose entre deux montagnes.
 

Mon vieillard de père est confortablement assis dans son coin. Il s’apprête à dormir, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte .Papa dort maintenant paisiblement. Je le regarde, je passerai ainsi le reste de ma vie à le contempler sans pouvoir se lasser. Sa compagne, saisit toute la tendresse et la bonté de mes yeux.
 

Mon moment de répits arrive, je m’éclipse doucement.Je monte retrouver mon paradis perdu. Retrouver mes trois cahiers.
Je me suis installée sur une banquette dans un coin qui regorge de souvenirs. Mes précieux cahiers sont tenus merveilleusement et tendrement dans mes mains. Et je lis,je lis tout.
 

Incroyable. Quelle imagination, quel rythme.Mais d’où me venait cette force. Au bout de quelques minutes, j’étais totalement plongée dans ce que je nommerai le témoignage-traces d’une époque bien lointaine et effacée.
J’ai quatorze ans .Je suis en pleine adolescence. Ce sont les années 1975.Dans un texte tiré au hasard, je parle de solidarité entre voisin, de feu, de fumée, de pompiers. Mes souvenirs vont vers la maison d’un voisin immigré en France.
 

Je feuillette les pages jaunies de mes cahiers. Dans un texte, je débute par : Il parait que les vautours sont de retours, ils sont nombreux à sillonner le village…Dans un autre texte. Je débute …depuis la nuit des temps la civilisation humaine…je trouve un recueil de poèmes par ci un essai par là. Un peu de gribouillage, des textes infinies, des pages complètement ôtées,...
 

Voilà le contenu des mes trois fameux cahiers. Je parle de mes joies, de mes peines, de mes craintes et angoisses. J’y parle d’incompréhension, de mépris, de doute, de souffrance...
Je parle aussi de l’amitié, la fidélité, de l’espoir et le désespoir.Il y a même mes jugements à l’égard de l’autre. Je dresse beaucoup de portraits et d’autoportraits dont beaucoup sont ceux des membres de ma propre famille.
 

Je suis frappée dans mes écrits par le peu de tendresse, de douceur et d’amour que chaque jeune fille de mon âge en aurait pu consacrer la moitié de ses écrits.
 

Entre temps, j’avance dans la nuit et dans mes textes. Le plaisir de se lire et de retrouver un peu de soi-même, se révèle que toutes mes pensées d’antan n’avaient rien d’ ORIGINAL. Un simple paquet de souvenirs. Et ce plaisir s’est tout de suite dissipé.
 

Hélas, rien de ce que je désirais trouver et lire n’apparaissait. Le désir de lire … "Rien qu’une ...maman"
Dehors la pluie a cessé, une brise fraîche a brisé le calme de notre patio andalou. Je ne pense plus à rien… Je ne tiens plus mes cahiers serrés entre mes bras. Je ferme les yeux. Une petite pensée très émue…

Ecrit et publié à Oujda le 21 mai 2011

vendredi 20 mai 2011

Chroniques d'une oujdiya ratée -1-

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Oujda…le Chibani…et Moi
Oujda
Je n’aime pas cette ville, je ne l’ai jamais aimé .je ne l’aimerai jamais. D’un seul coup et sans pitié, elle m’enlève tout, je la quitte définitivement.
Je n’aime pas sa junte masculine, sa junte féminine non plus d’ailleurs.
J’y viens par devoir, à peine arrivée et voilà cette envie me prend de repartir.Le devoir, c’est ma visite au Chibani.
Le chibani c’est mon père, qui après avoir sillonné toutes les régions du monde, s’est installé ici dans la ville de ses ancêtres Oujda, C’est un berkani, un béni snassni, hadj Arab Ahmed Bensaid.
Papa est avancé en âge.
Le Chibani
Ce vieillard me reçoit avec chaleur. Mon père a plus de 90 ans et il va me séquestrer durant tout mon séjour. Même ses devoirs religieux, il les fera assis et à mes côtés. Mon père vit ses moments de paix. Il est maintenant pensant. Il fouille dans son passé. Il me dit calmement :
« Je ne fais plus de rêves ma fille…
« Je suis grand-père mais pas encore arrière grand –père, je le sais…
« Sommes –nous toujours placés enfin du peleton, raconte…
Le chibani veut tout savoir. D’ailleurs, qui va le mieux renseigner que moi-même. Les événements, il veut les connaitre, en détail. Mon printemps arabe raconté au chibani, il le suit avec intérêt.
La pluie torrentielle le fait taire. Il commence à évoquer Dieu et ses prouesses. Les taches matinales de sa compagne me détournèrent un moment de lui. Les arômes de ce couscous préparé pour le déjeuner aussi d’ailleurs.
Par la porte du patio entrebailli, on pouvait voir tomber la pluie sur les gigantesques branches de ce légendaire citronnier et dont la floraison a donné de superbes citrons. Tout à l’heure mon père ira, comme à l’accoutumée, en cueillir le fruit de cet arbre familier et me le remettre. Un rituel simple mais très beau. Papa tient à le faire.
Papa est entrain de se faire préparer son thé. Ce thé sera accompagné par de l’huile d’olive, par du pain fait maison, des dattes et quelques friandises préparées spécialement pour moi.
Le chibani est impeccable dans ses vêtements, il est bien habillé, bien rasé et sent son parfum habituel.
« Tout a une fin ma fille… marmotte mon vieux papa. Une tristesse m’envahit.
Moi
On dirait que le temps s’est arrêté dans cette maison. Rien n’a changé. Cette maison ne ressemble à rien.
Ce n’est pas le lieu ou je suis née ni où j’ai passé mon enfance mais c’est l’endroit où j’ai passé mon adolescence. Cependant chaque coin a une histoire. Aucune nostalgie ne me prend. Je ne ressens rien,aucune pensée ne me traverse sauf cette merveilleuse chose.
Élevées dans une fratrie ou il y avait beaucoup plus de garçons que de filles, mes sœurs et moi, nous étions adorées par notre père, idolées même. Mon père nous a transmit son caractère fort et courageux.Notre fierté et notre orgueil nous l'avons hérité de lui.Mon père n'avait pas une grande instruction.Il savait lire, écrire et compter.Pour remédier à cet handicap, il s'est totalement investit dans notre instruction. et nous les filles on l'avait bien satisfaites et il était très fier de nous devant toute sa petite bourgade.
J’ai froid au cœur.Plus tard j’irai chercher la chaleur ailleurs.
Il fallait aller les chercher au grenier, où sont entassées toutes nos vieilles choses. Il fallait les dépoussiérer et les essuyer. Trois cahiers dont je suis l’unique maîtresse, sont une fois de plus entre mes mains. Ce sont mes cahiers intimes ou mon journal intime. C’est le semblable de ce qu’on appelle maintenant le Blog. Je suis émue
Le gros coquillage, qui date d’une époque lointaine et qui vient d’une mer lointaine est toujours là. Placé sur une commode aussi vieille que lui. Il m’observe, il suit mes gestes.
Incroyable ! Mes trois cahiers sont intactes, un peu jaunis mais l’écriture est toujours lisible. Je les regarde, je les contemple.
Je m’installe à ma façon et commence à lire …mais voilà que je suis rappelée à l’ordre. Papa me réclame.
Écrit et publié à Oujda la 20 mai 2011
  • le chibani: le vieux
Lire aussi: chroniques d'une Oujdiya ratée 2 et 3.

Oujda…le Chibani…et Moi
Oujda
 Je n’aime pas cette ville, je ne l’ai jamais aimé .je ne l’aimerai jamais. D’un seul coup et sans pitié, elle m’enlève tout, je la quitte définitivement.
Je n’aime pas sa junte masculine, sa junte féminine non plus d’ailleurs.
J’y viens par devoir, à peine arrivée et voilà cette envie me prend de repartir.Le devoir,  c’est ma visite au Chibani.
Le chibani c’est mon père, qui après avoir sillonné toutes les régions du monde, s’est installé ici dans la ville de ses ancêtres Oujda, C’est un berkani, un béni snassni, hadj Arab Ahmed Bensaid.
Papa est avancé en âge.
Le Chibani 
Ce vieillard me reçoit avec chaleur. Mon père a plus de 90 ans et il va me séquestrer durant tout mon séjour. Même ses devoirs religieux, il les fera assis et à mes côtés. Mon père vit ses moments de paix. Il est maintenant pensant. Il fouille dans son passé. Il me dit calmement :
«  Je ne fais plus de rêves ma fille…
« Je suis grand-père mais pas encore arrière grand –père, je le sais…
« Sommes –nous toujours placés enfin du peleton, raconte…
Le chibani veut tout savoir. D’ailleurs, qui va le mieux renseigner que moi-même. Les événements, il veut les connaitre, en détail. Mon printemps arabe raconté au chibani, il le suit avec intérêt.
La pluie torrentielle le fait taire. Il commence à évoquer Dieu et ses prouesses. Les taches matinales de sa compagne me détournèrent un moment de lui. Les arômes de ce couscous préparé pour le déjeuner aussi d’ailleurs.
Par la porte du patio entrebailit, on pouvait voir tomber la pluie sur les gigantesques branches de ce légendaire citronnier et dont la floraison a donné de superbes citrons. Tout à l’heure mon père ira, comme à l’accoutumée, en cueillir le fruit de cet arbre familier et me le remettre. Un rituel simple mais très beau. Papa y tient à le faire.
Papa est entrain de se faire préparer son thé. Ce thé sera accompagné par  de l’huile d’olive, par du pain fait maison, des dattes et quelques friandises préparées spécialement pour moi.
Le chibani est impeccable dans ses vêtements, il est bien habillé, bien rasé et sent son parfum habituel.
« Tout a une fin ma fille… marmotte mon vieux papa. Une tristesse m’envahit.
Moi
On dirait que le temps s’est arrêté dans cette maison. Rien n’a changé.  Cette maison ne ressemble à rien.
Ce n’est pas le lieu ou je suis née ni  où j’ai passé mon enfance mais c’est l’endroit où j’ai passé mon adolescence. Cependant chaque coin a une histoire. Aucune nostalgie ne me prend. Je ne ressens rien,aucune pensée ne me traverse sauf cette merveilleuse chose.
 Elevées dans une fratrie ou il y avait beaucoup plus de garçons  que de filles, mes sœurs et moi, nous étions adorées par notre père, idolées même. Mon père nous a transmit son caractère  fort et courageux.
 J’ai froid au cœur.Plustard j’irai chercher la chaleur ailleurs.
Il fallait aller les chercher au grenier, où sont entassées toutes nos vieilles choses. Il fallait les dépoussiérer et les essuyer. Trois cahiers dont je suis l’unique maitresse, sont une fois de plus entre mes mains. Ce sont mes cahiers intimes ou mon journal intime. C’est le semblable de ce qu’on appelle maintenant le Blog. Je suis émue
Le gros coquillage, qui date d’une époque lointaine et qui vient d’une mer lointaine est toujours là. Placé sur une commode aussi vieille que lui. Il m’observe, il suit mes gestes.
Incroyable ! Mes trois cahiers sont intactes, un peu jaunis mais l’écriture est toujours lisible. Je les regarde, je les contemple.
Je m’installe à ma façon et commence à lire …mais voilà que je suis rappelée  à l’ordre. Papa me réclame.
Ecrit et publié à Oujda la 20 mai 2011



Oujda…le Chibani…et Moi
Oujda
 Je n’aime pas cette ville, je ne l’ai jamais aimé .je ne l’aimerai jamais. D’un seul coup et sans pitié, elle m’enlève tout, je la quitte définitivement.
Je n’aime pas sa junte masculine, sa junte féminine non plus d’ailleurs.
J’y viens par devoir, à peine arrivée et voilà cette envie me prend de repartir.Le devoir,  c’est ma visite au Chibani.
Le chibani c’est mon père, qui après avoir sillonné toutes les régions du monde, s’est installé ici dans la ville de ses ancêtres Oujda, C’est un berkani, un béni snassni, hadj Arab Ahmed Bensaid.
Papa est avancé en âge.
Le Chibani 
Ce vieillard me reçoit avec chaleur. Mon père a plus de 90 ans et il va me séquestrer durant tout mon séjour. Même ses devoirs religieux, il les fera assis et à mes côtés. Mon père vit ses moments de paix. Il est maintenant pensant. Il fouille dans son passé. Il me dit calmement :
«  Je ne fais plus de rêves ma fille…
« Je suis grand-père mais pas encore arrière grand –père, je le sais…
« Sommes –nous toujours placés enfin du peleton, raconte…
Le chibani veut tout savoir. D’ailleurs, qui va le mieux renseigner que moi-même. Les événements, il veut les connaitre, en détail. Mon printemps arabe raconté au chibani, il le suit avec intérêt.
La pluie torrentielle le fait taire. Il commence à évoquer Dieu et ses prouesses. Les taches matinales de sa compagne me détournèrent un moment de lui. Les arômes de ce couscous préparé pour le déjeuner aussi d’ailleurs.
Par la porte du patio entrebailit, on pouvait voir tomber la pluie sur les gigantesques branches de ce légendaire citronnier et dont la floraison a donné de superbes citrons. Tout à l’heure mon père ira, comme à l’accoutumée, en cueillir le fruit de cet arbre familier et me le remettre. Un rituel simple mais très beau. Papa y tient à le faire.
Papa est entrain de se faire préparer son thé. Ce thé sera accompagné par  de l’huile d’olive, par du pain fait maison, des dattes et quelques friandises préparées spécialement pour moi.
Le chibani est impeccable dans ses vêtements, il est bien habillé, bien rasé et sent son parfum habituel.
« Tout a une fin ma fille… marmotte mon vieux papa. Une tristesse m’envahit.
Moi
On dirait que le temps s’est arrêté dans cette maison. Rien n’a changé.  Cette maison ne ressemble à rien.
Ce n’est pas le lieu ou je suis née ni  où j’ai passé mon enfance mais c’est l’endroit où j’ai passé mon adolescence. Cependant chaque coin a une histoire. Aucune nostalgie ne me prend. Je ne ressens rien,aucune pensée ne me traverse sauf cette merveilleuse chose.
 Elevées dans une fratrie ou il y avait beaucoup plus de garçons  que de filles, mes sœurs et moi, nous étions adorées par notre père, idolées même. Mon père nous a transmit son caractère  fort et courageux.
 J’ai froid au cœur.Plustard j’irai chercher la chaleur ailleurs.
Il fallait aller les chercher au grenier, où sont entassées toutes nos vieilles choses. Il fallait les dépoussiérer et les essuyer. Trois cahiers dont je suis l’unique maitresse, sont une fois de plus entre mes mains. Ce sont mes cahiers intimes ou mon journal intime. C’est le semblable de ce qu’on appelle maintenant le Blog. Je suis émue
Le gros coquillage, qui date d’une époque lointaine et qui vient d’une mer lointaine est toujours là. Placé sur une commode aussi vieille que lui. Il m’observe, il suit mes gestes.
Incroyable ! Mes trois cahiers sont intactes, un peu jaunis mais l’écriture est toujours lisible. Je les regarde, je les contemple.
Je m’installe à ma façon et commence à lire …mais voilà que je suis rappelée  à l’ordre. Papa me réclame.
Ecrit et publié à Oujda la 20 mai 2011


mardi 6 avril 2010

Driss Kadiri écrit Song

Volonté, vous avez dit!




Je ne vais pas raconter l'histoire de Driss KADIRI ,je vous laisse faire la recherche sur Internet sur Driss et son voyage ou utiliser le lien suivant : angelfire.com/magic/drisskadiri mais plutôt je vais vous faire part d'une réflexion émise par mon ami Driss et que ma foi je la trouve tout à fait juste à savoir pourquoi nous les gens de l'oriental on n'est pas solidaire entre nous.?? et pourquoi cette indifférence de part et d'autre??.Lorsque nous les Oujdis on se rencontre dans un meeting ,ou qu'on on est responsable dans un organisme ,on ne s'entraide pas et on ne se donne pas de coup de mains? et bien Driss a complètement raison et je partage le même sentiment. je pose cette question et je crois que je peux compter sur toi Driss pour avoir la première réponse et qui peut être lancera le débat??? A bon Oujdi et Oujdia,c est une question de Volonté.

mercredi 25 novembre 2009

RUBRIQUE : LE WIT DANS LA PRESSE


Photos : khira, source L'Economiste










Le programme WIT-Maroc poursuit ses activités à travers des rencontres et ateliers organisés dans plusieurs villes du pays dont Oujda. Effectivement une table ronde sur le renforcement des techniques et outils de recherche d'emploi vient d'être organisée à Oujda le samedi 21 novembre en partenariat avec L AGEF Oriental ,l'association Enfance et Solidarité ,l'association Al amal pour le développement de la femme rurale de Guenfouda sans oublier les bénéficiaires du programme WIT.
L'apport des TIC dans l'épanouissement professionnel , le travail à domicile de la femme marocaine ont été vu par les participantes dans des ateliers de travail.
L'encouragement à la création des PME est également prévu comme module durant ce mois et qui vise à encourager les femmes à s'investir dans la création de petites entreprises et à les gérer par l'utilisation des techniques de l'informatique.
Pour lire cet article ,voir le quotidien L'Economiste, édition du mardi 24 novembre, No 3155,page 20, Rubrique ,Région.L'artilcle est signé Youssef Chakroun.


A savoir sur le programme WIT

    • Le WIT ,Women In Technology ou Femmes en Technologie est un programme qui vise à renforcer les capacités des femmes en TIC et développement professionnel. Il ambitionne également de renforcer les capacités des organisations partenaires dans la gestion durable des projets.
    • Un nouveau module "Entreprenariat " est inclus dans la 3ème édition du WIT.
    • Ce programme est fonctionnel dans les villes suivantes : Rabat-Salé-Témara, Oujda, Guenfouda, Jerrada,Sefrou ,Ain ellouh, et dernièrement à Casa-Mohammedia.
    • 136 est le nombre de femmes-bénéficiares du programme WIT dans la région de l'Oriental ,dont 119 pour la ville d' Oujda, 13 femmes à Jerrada, 4 femmes à Guenfouda.
    • 300 femmes Witistes est le nombre de femmes bénéficiaires de la formation du pack WIT au titre de l'année 2008-2009.