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jeudi 14 juillet 2022

Abdellah Stouky- Presse - journalistes

 Abdallah Stouky n’est plus

Le champ médiatique national vient de perdre l’une de ses figures emblématiques, Abdallah Stouky, décédé mardi des suites d’une longue.L’équipe du webzine Actuelles présente expriment ses sincères condoléances et compassions à la famille du défunt. https://actuelles.ma/abdellah-stouky-nest-plus/


samedi 21 février 2015

Rapport annuel sur la liberté de la Presse-Maroc




  Liberté de la Presse:Bilan positif pour 2014
     Le rapport annuel 2014 sur la liberté de la presse au Maroc vient d'être rendu public par le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi. c'est plutôt " Un bilan positif. La liberté de la presse au Maroc,quant à elle, elle a connu une certaine évolution selon les rapports internationaux » a annoncé le porte-parole du gouvernement lors de la conférence de presse organisée à Rabat,ce mercredi 18 février.

dimanche 21 septembre 2014

La Fédération nationale des sourds du Maroc FNSM

Merci pour cette Rentrée


Les sourds veulent se faire entendre samedi à Rabat


La marche des sourds vise également à faire reconnaître la langue des signes en sa qualité de langue naturelle des personnes atteintes de surdité et à contribuer à l'usage de cette langue dans l'enseignement et l'éducation de cette catégorie./D
La Fédération nationale des sourds du Maroc (FNSM) organise, samedi à Rabat, une marche de sensibilisation, sous le thème « Pour une citoyenneté pleine et agissante ».
Cette initiative, organisée à l’occasion de la Journée mondiale des sourds, a pour objectif de sensibiliser la société et encourager les efforts visant à renforcer les droits des personnes souffrant de surdité en tant que citoyens à part entière, précise un communiqué de la fédération.
Cette marche, qui intervient après deux marches similaires organisées en 2008 et 2010 à Fès et à Tanger, vise également à sensibiliser la société sur la surdité et ses spécificités, à reconnaître la langue des signes en sa qualité de langue naturelle des personnes atteintes de surdité et à contribuer à l’usage de cette langue dans l’enseignement et l’éducation de cette catégorie.
Lancée par la Fédération Mondiale des Sourds (FMS) lors de son premier congrès le 23 septembre 1951 en Italie, la journée mondiale des sourds se déroule le dernier samedi du mois de septembre. Cette année, cet événement international se déroulera sous le thème « la force de la diversité humaine ».
Créée en 2013 pour promouvoir les conditions des personnes souffrant de surdité et leur offrir une visibilité, la Fédération nationale des sourds regroupe plus de 20 associations issues de plusieurs villes du Maroc.
MAP

vendredi 11 avril 2014

Constitution, Artcile 19

                   http://www.iffuspress.com/details/19/videos

Article 19, Mon Amour!

      L'Article qui fait plus de mal que du bien!,le Maroc, version MARCHES!
   Non,je ne marcherai pas le 13 avril, en réaction uniquement à cette VIDEO...et voila pourquoi! On oublie quelques revendications,vous me direz bien ,quand on a que l oubli ...sauf qu ici l oubli ne sert absolument a rien.

Récapitulons de sources MAP et EFE
Des dizaines d'ONG marocaines organisent une marche pour l'égalité des femmes dimanche 13 avril à Rabat. Le but étant d'exiger la mise en œuvre d'une politique visant à assurer l'égalité des femmes au Maroc.
« Des organisations féministes, des organisations des droits de l'homme et des associations berbères regroupées dans la « Coalition civile pour l'application de l'article 19 de la Constitution » sortiront tous dans la rue pour réclamer la nécessité de promouvoir et parvenir à l'égalité entre les femmes et les hommes au Maroc », a déclaré l'activiste Ahmed Asid, un membre de cette coalition, à l'agence de presse espagnole EFE.

Asid a également souligné la nécessité d'adopter, et au plus vite, la loi de la nouvelle constitution dont l'article 19 stipule que les hommes et les femmes sont égaux dans leurs droits politiques, économiques, sociales, culturels et environnementales et de mettre fin à toutes les formes d'inégalité : la violence domestique, le mariage de mineurs, l'inégalité des salaires, la polygamie et l'analphabétisme.

Je signe la PÉTITION

Pétition
Pour la mise en application de l’article 19 de la constitution marocaine par :

- La mise en place d’urgence de l’Autorité de la Parité et de la Lutte contre toutes les discriminations.

- La promulgation d’urgence de la loi cadre globale pour l’éradication de la violence de genre

- La refonte du code pénal et la révision de toutes les législations nationales (code de la famille, code de la nationalité, code de travail, code civil….etc.) pour garantir et protéger les droits humains des femmes.

- la mise en place de nouvelles politiques publics pour protéger les droits économiques et sociaux des femmes et garantir aux femmes une meilleure représentation dans les lieux de pouvoir: conseils d’administration, conseil de surveillance, centre financier….

Nous soussignéEs ; intellectuel(le)s, artistes, écrivainEs , militantes et militants des droits humains des femmes , membres de la société civile , décideurEs économiques , cadres et responsables politiques ou simples citoyen(ne)s

Je considère toutes les considérations

Considérant
-Les engagements du Royaume du Maroc dans le préambule de la constitution de 2011 affirmant » son attachement aux droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus « ,

- L’article 19 de la même constitution stipulant que » L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, .. «

- L’article 164 de la même Constitution marocaine qui prévoit la mise en œuvre de L’Autorité pour la Parité et la Lutte contre toutes formes de discrimination (APALD), comme un mécanisme indépendant de proposition, de reddition de comptes et de suivi des politiques publiques en matière de genre.

-L’engagement de l’Etat marocain au plus haut niveau depuis le message royal du 10 décembre 2008 annonçant la levée par le Maroc, Etat partie à la CEDAW depuis 1993, de ses réserves sur cette convention.

-L’adhésion annoncée du Maroc en 2012 au protocole facultatif de la CEDAW, permettant d’enregistrer les plaintes des femmes marocaines auprès du » Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes » de l’Onu.

- l’engagement du Maroc dans le cadre des objectifs du millénaire (OMD) de Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; notamment au niveau de l’éducation, de l’emploi, de la formation et de la représentation politique ;


Je constate avec indignation

Constatons avec indignation que :
Alors que le mouvement féminin marocain revendiquait l’interdiction du mariage des mineures, l’opinion publique a été choquée par l’intention du ministère de la justice de présenter un projet de loi pour l’abaissement de l’âge de mariage à 16 ans.

Ainsi tous les engagements précités restent loin de la concrétisation et demeurent otages des politiques gouvernementales et étatiques obstructives réellement en œuvre.

Le gouvernement persiste à ignorer les engagements constitutionnels et internationaux du pays, en particulier ceux figurant dans l’article 19 de la constitution.

- l’absence encore patente d’une législation appropriée pour l’éradication des violences faites aux femmes.

- L’aggravation en cours de la discrimination affectant les femmes illustrée par les indicateurs suivants :

a. Taux de prévalence de la violence à l’égard des femmes âgées de 18 à 64 ans au Maroc est de 62,8%.(HCP).

b. Taux d’analphabétisme (en %) de la population âgée de plus 10 ans parmi les femmes (50,8 %).(2011) Et 64,7% dans le milieu rural.

c. Taux d’activité (en %) de la population féminine âgée de 15 ans et plus a été de 25,5% en 2011 soit moins que celui d’il ya dix ans (29 ,8% en 2000).

d. 86% des femmes chefs de ménage n’ont aucun diplôme.

e. L’accès des femmes au poste de décision dans la fonction publique et la haute administration, reste encore très limité: Seuls 6% des secrétariats généraux sont détenus par des femmes. en 2013, seulement 11% directrices et 16% ambassadrices, alors qu’elles représentent 31,4% des cadres supérieurs et membres des professions libérales et 41,9 % des cadres moyens.

f. L’augmentation du taux de féminisation de l’emploi d’aide familiale (comme emploi principal) soit 57,3 % (2011) au niveau national et la diminution du taux de féminisation du travail salarié qui est passé de 21,7 % en 2000 à 19,5% en 2012.

g. La montée du chômage parmi la population féminine dont le taux a été de 30,6 % en 2011,

h. Quant au taux de chômage (en %) parmi les jeunes femmes diplômées de l’université, il était en 2011 de l’ordre de 28,5 %.

i. Les inégalités des salaires pénalisent les femmes (moins 30%)

k. La situation des femmes Soulaliyates qui continuent de souffrir la discrimination en matière de droit à l’indemnisation égale aux hommes, surtout que la circulaire du ministère de l’intérieur en mars 2012 demeure presque partout inappliquée.

l. santé maternelle : Il s’agit notamment de la mortalité maternelle, actuellement de 112 pour 100.000 naissances (148 dans le milieu rural), l’assistance lors de l’accouchement au milieu rural ne dépasse pas 56,7% . Le taux de mortalité infantile est actuellement de 28,8 pour 1000 naissances.

m. Les mariages des mineures sont passés de 18000 en 2004 à 39031 en 2011 avec un taux de11, 99% des mariages sans parler de certains de ces mêmes mariages qui se déroulent hors du circuit légal et finissent par se formaliser après la majorité de la mariée.

Je raisonne bien que la raison a ses raisons!!

Pour toutes ces raisons,
Nous appelons fermement le gouvernement marocain, conformément aux prérogatives et obligations qui lui reviennent constitutionnellement, à assumer ses responsabilités et mettre rapidement en application les dispositions de l’article 19 de la constitution.

Nous appelons le gouvernement marocain à honorer ses engagements internationaux souverainement pris dans ce domaine.

jeudi 16 mai 2013

Pleure Aicha,tes chroniques égarées

Pleure Aicha , 
        tes chroniques égarées.

PLEURE , AICHA...que  j'évoque aujourd hui,c'est  de toi Aicha,journaliste au quotidien l'Opinion,Aicha Mekki ...morte à l âge de 40 ans , un jour ou une nuit qui ressemblait à tous les jours ou à toutes les nuits...

...TES CHRONIQUES  ÉGARÉES ... ce sont tes  nombreux écrits , Aicha,sur la misère humaine , marocaine de surcroît , les malheurs et l injustice, envers les plus marginalisés, les mal-aimés, les démunis, les exclus de notre société, les damnés de la terre en somme...

C'est bien loin cette époque Aicha , trop loin  même. C'était dans les années 80 et 90. Facebook, blogs , youtube, et toute cette panoplie , toute cette nouvelle technologie de proximité et tous ces moyens de proximité sociale et autres n existaient pas encore. Tu as inventé  par tes écrits  douloureux  et désolants sur la misère humaine .Facebook, blogs, youtube et autres 
ces réseaux sociaux en ce temps et sans le savoir.


Vous avez oublié Aicha Mekki!!! Non jamais ... Ou peut-être ne l'avez-vous jamais connue!!! ,ô que Si... Ou peut- être n'avez -vous-même  jamais entendu parler d elle!!!... J'en parle souvent , je  lui rends hommage par ce bout de papier....
Je finirai par obtenir ce désir , mon désir... que ton Nom  AICHA MEKKI soit inscrit sur le devant d'une salle dans une école de journalisme ou sur un couloir  de ces grands et vacants couloirs où tu as exercé , trimé, peiné et travaillé le plus grand temps de ton vivant et jusqu'a ta mort.

J'ai relevé une phrase très poignante ,dite par Michel Jobert , en hommage à  toi Aicha '' les journalistes devraient être la mémoire de leur peuple, et le sont ,le plus souvent'', une phrase tout a fait simple et  exacte ,mais le sont-ils!!! 
Aicha Makki de l'Opinon ,Leila  Beyassine ,de Femme du Maroc ,Amina  Harakat de la MAP ,Hassaniya  Laamiri de l ex RTM  et autres et autres....
Témoins de votre époque, les oubliées de cette époque...

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ACTUS & CULTURE
"Amour Nomade" de Youssouf Amine Elalamy «La meilleure façon de tuer un amour est de le fixer ou de le figer»
"Amour Nomade" est le dernier roman de l’écrivain marocain Youssouf Amine Elalamy, édité chez La Croisée des Chemins et présenté au Virgin Mégastore de Rabat. L'auteur de "Oussama mon amour", de" Les clandestins", d’ " Un Marocain à New York" nous fait vivre une histoire d'amour hors temps entre Tachfine et Liasmine. Une magnifique histoire qui revit sous la plume talentueuse de Youssouf Amine Elalamy. Entretien.
Propos recueillis par Khira Arab
Quel a été le déclic à l’origine de votre roman "Amour nomade" ?
Cette histoire est née après la lecture d’un excellent essai sur les Touaregs. Dans leur culture, leur mode de vie et l’environnement dans lequel ils évoluent, il y avait là matière à raconter une belle histoire d’amour et d’initiation à la vie. Plutôt que d’en faire un roman purement réaliste, j’ai opté pour un style où le mythe et le réel font bon ménage. Je me souviens que dans un entretien accordé à un journal américain, l’homme de théâtre Peter Brook avait fait la confidence que voici : « Dans tout ce que je fais, disait-il, j’essaie de combiner la proximité du quotidien et la distance du mythe. Parce que sans la proximité, on ne peut émouvoir et, sans la distance, on ne peut étonner ». La formule de Brook me semble parfaitement décrire ce que j’ai essayé de faire dans ce roman.

Pourquoi avoir appelé votre roman "Amour nomade"? Et parlez-nous de tout ce que contiennent à vos yeux ces deux seuls mots : Amour-nomade ?
Au-delà de cette histoire d’amour, je crois que le nomadisme traverse le roman d’un bout à l’autre, y compris dans la deuxième partie lorsque l’on quitte les grands espaces désertiques et que l’on voit le récit basculer dans une sorte de huis clos. Même cloîtrée dans cette maison, la main de Tachfine, celle qui écrit et parcourt la feuille, reste nomade. Tachfine poursuit son nomadisme à travers l’écriture avec pour seule et unique monture un calame taillé dans un roseau. Vous aurez remarqué qu’il lui donne à boire de temps en temps pour qu’il le mène là où il veut aller. Et même lorsqu’il cède « sa bête » à Liasmine, il continue à voyager grâce au foulard que celle-ci a bien voulu lui céder à son tour. Vous savez, quand on est nomade, c’est pour la vie. A présent, qu’en est-il du titre : « Amour nomade » ? A première vue, il y a là une contradiction entre les termes « amour » et « nomade », mais à première vue seulement. La meilleure façon de tuer un amour est de le fixer ou de le figer. Pour exister, se développer et se maintenir dans le temps, la relation amoureuse a besoin de se renouveler, d’être ici et ailleurs à la fois, en un mot, elle a besoin d’être en perpétuel devenir.

Présentez-nous ces personnages merveilleux qui nous viennent d'un autre temps et qui sont Tachfine, Liasmine, Moulay, ce vieillard qui ne meurt jamais, et puis cet arbre légendaire aux couleurs et fruits kaléidoscopiques?
Ce roman s’inspire en effet du «Réalisme magique» dont le chef de file n’est autre que l’immense écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez. Il ne faudra donc pas s’étonner de voir que dans «Amour nomade», l’arbre planté au milieu du patio est un personnage à part entière avec une histoire, des humeurs, des caprices même. Il change de couleur à la vue d’un étranger et ne donne jamais les mêmes fruits. Maintenant, pourquoi avoir mis toute cette magie dans un seul arbre ? Parce que je reste persuadé qu’un arbre est en soi quelque chose de magique. Il peut être lourd, très lourd, et tellement agile lorsqu’il s’agit de danser sur la musique du vent. Vous pouvez toucher son écorce et caresser un visage ridé, lever les yeux sur lui et voir une chevelure en fleurs. Nomade et fils de nomade, Tachfine est l’individu par excellence, celui qui se détache des siens et tourne le dos à son passé pour se construire et renaître autre. Condamnée à vivre cloîtrée dans la maison qui l’a vue naître, Liasmine est une jeune femme d’une grande beauté qui découvre le monde, pour la première fois, dans les yeux de celui qui l’a rapporté pour elle. Enfin, Moulay est un vieil homme que la mort semble avoir complètement oublié et qui attend que quelqu’un veuille bien lui inventer une fin pour qu’il puisse enfin se reposer.
Il y a de très beaux passages dans votre roman, mais les plus beaux sont, à mon avis, ceux qui traitent du calame et de l'écriture.
La scène dans laquelle Issa Maarouf initie son jeune fils à l’écriture me semble en effet capitale pour la suite du récit. Elle est essentielle pour la compréhension de l’intrigue, du personnage de Tachfine et de sa relation future avec Liasmine. Tachfine est animé par le désir de garder une trace écrite de cette femme, de son immense beauté et de cette rencontre amoureuse qui le brûle encore. Paradoxalement, il lui faut effacer toute trace de cet amour interdit qu’il ne saurait ni ne pourrait revendiquer. Pour rendre ces traces invisibles aux yeux des autres, il trouve un subterfuge qui consiste à tremper son calame dans de l’eau plutôt que dans de l’encre. En usant de la transparence de l’eau, Tachfine a trouvé le parfait refuge pour qui veut garder le secret, pour qui veut écrire sans être démasqué. Au-delà du simple instrument d’écriture coupé dans un roseau, le calame représente quant à lui les pulsions intimes de Tachfine, son imaginaire, son formidable potentiel créatif et amoureux. En s’appropriant le calame de Tachfine, Liasmine se saisit de l’instrument de la connaissance par excellence, ce savoir qui lui fait défaut et qui l’exclut d’emblée de la vie publique. Elle revendique ainsi le droit au savoir jusqu’au plus profond de son être. Je vois aussi dans ce geste, le désir de castrer l’institution patriarcale. Pour la petite histoire, le terme calame, emprunté au latin calamus, désigne dans la langue arabe à la fois le phallus et le roseau dont on se sert pour écrire. Comme vous l’aurez remarqué, l’un et l’autre sont liés aux mécanismes de la création.

Où avez-vous écrit ce roman ? Et est-ce au clavier ou au calame?
Lorsqu’il s’agit d’écrire, je suis à la fois très prévisible et très discipliné. J’écris toujours chez moi, dans mon bureau, face au même mur et assis sur la même chaise. Paradoxalement, pour explorer de nouveaux horizons, j’ai besoin d’être fixé quelque part avec tous mes repères et toutes mes petites habitudes. Comme pour mes livres précédents, ce roman je l’ai écrit sur un clavier en imaginant que je tenais un calame dans la main.
De nombreux passages du roman se passent à la tombée de la nuit, des moments forts pour vous?
Il faut tout de même rappeler que la première partie de l’histoire se passe sous une lumière accablante, un soleil capable de décimer des populations entières de nomades. Quand je construisais le roman, il me paraissait très important que les deux univers, celui du désert avec ses grands espaces et l’univers clos de la maison, restent bien distincts pour matérialiser le chemin parcouru par Tachfine, tant au niveau de l’espace que sur le plan personnel. Le désert que l’on foule dans la première partie de l’histoire est en quelque sorte la feuille blanche, cette surface lumineuse que l’on déroule pour écrire. La deuxième partie, faite avec beaucoup moins de lumière, correspond à l’écriture proprement dite, à toutes ces ombres que l’on projette sur la feuille. Par ailleurs, il m’a semblé que les scènes auxquelles vous faisiez allusion dans votre question seraient plus suggestives et donc plus fortes si elles étaient « sous éclairées ». Dans tous ces moments à caractère érotique, j’ai volontairement baissé la lumière pour laisser le lecteur faire le reste, c’est-à-dire imaginer les zones d’ombre. Cet éclairage minimaliste donne à ces scènes tout leur pouvoir émotionnel et toute leur charge érotique.

Pour qui et pourquoi avez-vous écrit ce roman?
Je pense que d’une certaine manière, on écrit toujours pour soi. Un écrivain, quel qu’il soit, est toujours le premier à lire et à relire son texte qu’il ne livre aux lecteurs que s’il en est vraiment satisfait. En ce qui me concerne, lorsque j’écris, je ne destine jamais mon récit à telle ou telle catégorie de lecteurs. J’écris en espérant que l’histoire, l’intrigue, les personnages puissent rencontrer un jour des lecteurs d’ici ou d’ailleurs. Après avoir publié «Les clandestins», un roman où la mer jouait un rôle central, j’ai eu envie de m’attaquer au désert et à la culture nomade pour réfléchir sur cette question de nomadisme qui, aujourd’hui plus que jamais, nous interpelle dans notre rapport au monde, aux êtres et aux choses.

lundi 10 septembre 2012

Génocide routier


Rentrée...

Au pluriel et  fortement marquées…un peu macabres… Rentrées pleines de nouveautés!! je ne le pense pas !!

Commençons par cette rentrée meurtrière du drame routier survenu la nuit du lundi au mardi de la semaine dernière, sur la route reliant les villes de Ouarzazate et de Marrakech via le passage Tizintichka….Accident qui, rappelons-le , a fait plus de 42 morts, le plus grave jamais enregistré dans l’histoire des drames accidentels du pays.

Ce nouveau drame que j appellerai, génocide routier  commis par des criminels de route, que nous pointons du doigt, nous les connaissons tous, mais que aucun tribunal international ne saura juger que leur propre conscience.

Le matin et toute la journée de ce triste événement, Trop de colère était en nous. Un Sentiment d’amertume  et de haine s est emparé de nous autres.
Nos vies, nous les marocains sont devenues tellement dérisoires, ne valent pas grand chose, nous n'avons aucun respect pour nous ,pour les  autres, encore moins.

Un détour du coté des blogs, des forums et des réseaux sociaux pour constater le degré de désolation, de désarroi, parsemé du sentiment de haine pour ces professionnels de la tuerie routière comme l a écrit  et commenté un facebooker sur son mur, tellement il était tenu par la rage. 
Aucune explication convaincante. Grogne, insultes, menaces, chose qui n est pas bien il faut le dire,nmessages de condoléance, commentaires tantôt acerbes tantôt de compassion, photos du drame, même  des signes de berne. Nombreux ont carrement inversé leur photo par du noir, en signe de deuil. La communauté virtuelle était trop active ce jour meurtrier ,elle etait trop  touchée, trop affectée.

Malheureusement cette technologie que nous utilisons quotidiennement et qui régit aujourd hui toute notre vie et nos activités, n’y  peut rien pour limiter ce fléau meirtrier et  ne peut rien faire pour nous , pour le moment.

 Ce n est guère la peine de se jeter la pierre les uns aux autres.On est tous RESPONSABLES.
Alors, que faire contre cette menace mortelle du volant !! 
Hélas, il n y a pas de baguette magique !  le  baton de Moise non plus ! Outre le code et respect des lois, il nous faut apprendre la culture du dépassement de soi , il nous faut réapprendre à vivre ensemble en paix et de nouveau, il nous faut retrouver ce respect de l un envers l autre , il nous faut tout simplement retrouver une éducation appropriée.

Il faut que le civisme  de jadis regagne de nouveau  nos esprits. Il faut que la paix le calme et la tolérance regagnent nos âmes .A bon entendeur !

Demain une autre Rentrée  et un autre billet.

mardi 13 septembre 2011

11 septemre 2001

11-S de 2001

Je suis née un 11 septembre… Et alors ?
Inoubliable 11 septembre 2001 ! L’événement est de taille pour ne pas le commenter, bien évidemment à ma façon.

 Non, le 11 septembre n’est pas ma date de naissance, -je ne fêterai   mon anniversaire que dans 37 jours -vous voilà informés -  mais celui de plusieurs personnes  à travers le monde, dont deux de mes amies,  et qui ne veulent absolument pas en entendre parler, tellement les pauvres en ont bavées.


C’est incroyable comme on arrive à se rappeler, mon cas, de tout ce qu’on a pu faire cette journée et précisément au moment de l’effondrement  des deux tours du Trade World Center, alors qu’on ne se rappelle même pas de ce qu’on mangé avant-hier, toujours mon cas.

D’ailleurs, c’est toujours avec la même stupeur et la même horreur qu’on regarde les images apocalyptiques de ce jour noir dans l’histoire  des États-Unis, images diffusées en direct par  toutes les télévisions et à travers le monde entier.

Sacré Ben Laden par cet acte  barbare, il venait de faire changer la donne et le  monde entier.
Aujourd’hui, on commémore  le 10 ème anniversaire de ces attentats, les images violentes  sont toujours impressionnantes et douloureuses.

Je fais un tour rapide sur facebook, mon agence MAP à moi, pour connaître le point de vue  de mes amis facebookers  et ce qu'ils en pensaient de cet événement, déçue je ne trouve pas grand-chose, il faut dire que mes amis sont hyper actifs ailleurs et de surcroît l’actualité est bouillonnante dans le monde arabe.

Le 11 septembre, reste finalement, comme dirait certain, une date pas facile à oublier, mais  il y a d’autres dates aussi atroces en crimes  contre l’humanité et en violence. Des dates fatidiques et récentes dans le quotidien  du peuple syrien  qui  croule sous le bourbier  du Syrie-killer Bechar AlAssad, ce potentat, tueur de son peuple. Les événements en Lybie et ce qui s’apprête à venir d’ailleurs ne sera pas bien pire de ce qui s’est passé durant ces six mois de révolte contre le doyen des dictateurs  de l’Afrique.

Toutefois, Joyeux Anniversaire et mille belles choses, quand même, pour les natifs  du 11 septembre ,au lieu d’écrire le 11 septembre xxxx, j’écris désormais, 11/09/xxxx, répond une amie à mon message ce matin du 11 septembre.

vendredi 5 février 2010

RUBRIQUE : LES NOUVELLES DU WIT

"Les femmes du Moyen Atlas s'initient à la création d'une AGR présentée à Azrou"

c'est le titre donné par la MAP à l'article sur la table ronde organisée par le programme WITsur les AGR dans la région de Ifrane. Pour lire cet article ,cliquer sur le lien suivant:


http://www.map.ma/fr/sections/regionales/les_femmes_du_moyen/view



mercredi 18 novembre 2009

La MAP fête ses 50 ans.



LA MAP A 50 ANS
Photos: Source MAP
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"L'information est sacrée et le commentaire est libre" sont les mots de la première dépêche diffusée le jour de l'inauguration par Feu S M Le Roi Mohamed V le 18 novembre 1959, de l'Agence Maghreb Arabe Presse MAP
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Ayant moi-même passée plusieurs stages au sein de cette organisme premier acteur dans le paysage médiatique marocain ( en tant qu'étudiante et journaliste) ces cinquante bougies sont une occasion pour rendre un Grand Hommage à tous(tes) les journalistes ,toute génération confondue.
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