Cachez-moi ces graffitis que je ne saurais voir.
Une première !!
Le jeune graffeur ou tagueur, du nom de Majid Moumeni, alias « Majid Rasta » vient d’être relâché, on lui a accordé la liberté provisoire, il sera jugé ultérieurement par le Code de la Presse pour publication sans autorisation !!
Pour ceux qui ne savent rien de l’affaire, je n’y manquerai en rien pour les mettre au courant.
Le 10 avril dernier, Majid Rasta, jeune lycéen de 19 ans, qui habite la ville de Béni-Mellal est arrêté à son domicile par la police judiciaire, motif, avoir dessiné ou «tagué » un mur d’un espace public, avec des messages incitant à la haine et au terrorisme. La police a procédé par la suite à la fouille de son domicile parental.
Un nouveau dérapage !!
Au fait, ce jeune homme,Majid Rasta, lui aussi voulait apporter sa part et à sa façon à cette formidable vague de contestation sociale et politique qui secoue le pays, moyennant l’outil artistique où il excelle, pour exprimer sa révolte et son refus de la hogra sociale et de la marginalisation à savoir le graffiti ou le dessin mural...mais pour Rasta cette journée a tourné au cauchemar.
Rasta ,quand il dessine il parle,c'est qui ressort de sa petite biographie donnée par un de ses proches.
Au fait, il y a bien eu des manifestations un peu partout dans le pays et les gens sont bel et bien sortis exprimer leurs revendications soit en criant leur ras- le- bol par des slogans soit en portant banderoles toutes leurs doléances. et pancartes où ils ont écrit
Alors où est la « faute » ?! Fallait-il mettre toute cette foule de manifestants, jeunes, vieux, femmes, enfants en prison !!
Pas étonnant que ce jeune homme manifestera plus tard un sentiment de colère et peut-être de haine.
Cette arrestation qui vise à réprimer toute contestation est inadmissible. Le temps des répressions est terminé ,maintenant que les jeunes ont goûté à la liberté rien ne va les arrêter sauf une vraie justice sociale .
De ma part ,je salue le talent de cet Artiste-citoyen.
Très bonne semaine.
