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mardi 27 avril 2021

Festival du film africain de Louxor - ’Zanka Contact

 Deux réalisateurs marocain primés au festival de Louxor

La 10e édition du Festival du film africain de Louxor LAFF s’est tenue du 26 au 31 mars sous le slogan « Dix ans d’imagination ».Le festival a célébré l’imagination et la créativité de toute l’Afrique, le cinéma soudanais étant l’invité d’honneur. Le prix du meilleur film est revenu au réalisateur Marocain Ismaël Al-Iraki  pour  ’Zanka Contact’,



Un autre film marocain a été primé lors de ce festival. Il s’agit du  prix du jury  qui est revenu au réalisateur Yazid Al-Kadiri pour   ’Ultimate Ink’, Organisé par l’Independent Artists Youth Foundation, le LAFF est présidé par son fondateur, le scénariste égyptien Sayed Fouad, et l’acteur Mahmoud Hemeida en est le président d’honneur. Lors de cette édition, le festival a également rendu hommage à la star tunisienne Hend Sabri pour sa carrière exceptionnelle dans l’industrie cinématographique arabe, au réalisateur égyptien Ali Abdel-Khalek, à l’acteur Mohy Ismail, à l’acteur Samir Sabry, au réalisateur malien Cheick Oumar Sissoko et au Marocain Azelarab Kaghat.


Voici le palmarès complet de cette édition 2021.

La compétition longs métrages fiction :

Le prix du meilleur film pour’Zanka Contact’, réalisé par Ismaël Al-Iraki du Maroc.

Le prix du jury pour’Air Conditioner’, réalisé par Fradique d’Angola.

Mention spéciale à Khaled El-Sawy pour son interprétation exceptionnelle dans le film égyptien intitulé’For Rent’, réalisé par Islam Belal.


La compétition des documentaires longs métrages :

Le prix du meilleur documentaire est attribué à « Faritra », réalisé par Tovoniaina Rasoanaivo et Luck Razanajaona de Madagascar.

Le prix du jury à’Downstream to Kinshasa’, réalisé par Dieudo Hamadi du Congo.


La compétition des films de la diaspora:

Le prix du meilleur film pour « Farewell Amor », réalisé par Ekwa Msangi (États-Unis).

Le prix du jury pour’Becoming Black’, réalisé par Ines Johnson-Spain d’Allemagne.

Mention spéciale pour « Tilo Koto : Under The Sun », réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek (Pays-Bas).


Compétition des courts métrages :

Le prix du meilleur court métrage pour’Good-Bye’, réalisé par Anthony Nti du Ghana.

Le prix du jury pour’Ultimate Ink’, réalisé par Yazid Al-Kadiri du Maroc.

Mention spéciale à Al-Tayeb Al-Hadi Al-Tayeb pour son interprétation dans « Listen To My Dance », réalisé par Alyaa Sirelkhatim (Soudan).


Le prix FEPRESCI a été attribué à « This Is Not A Burial, It’s A Resurrection », réalisé par Lemhang Jeremiah Mosese du Lesotho.


Le prix Radwan El-Kashef, décerné par les jeunes artistes indépendants Shebab, a été attribué à « For Rent », réalisé par Islam Belal.



mardi 30 juin 2020

Nazra for Feminist Studies

Mission et objectifs

Nazra for Feminist Studies est un groupe qui a pour but de soutenir le mouvement féministe égyptien, le féminisme et l'égalité entre les femmes et les hommes étant pour elles des questions sociales et politiques qui ont leur influence sur la liberté et le développement de toutes les sociétés.
Nazra vise à intégrer ces valeurs dans la sphère privée et publique car elles pensent que la meilleure façon de préserver les méthodes et les approches féministes est de créer un mouvement fort et décentralisé ayant la capacité de se battre pour lesdites valeurs. Nazra veille sur les femmes d'Égypte et de la région MENA à l'aide d'outils, de méthodes et de tactiques novatrices.
Lisez et faites lire votre WebZine: www.actuelles.ma

lundi 4 décembre 2017

HandyVoice-INJAZ

« HandyVoice », la voix du sourd-muet, primée au Caire
Phot@HandyVoice
Ils ne sont pas rentrés au pays les mains vides.Marwan, Attika, Meryem, Hibat allah, formant l’équipe « HandyVoice » viennent de remporter le prix de la Meilleure Junior Entreprise Sociale de la Région MENA, organisé au Caire du 19 au 22 novembre .Félicitations aux élèves, aux parents, aux professeurs et à tous les cadres du lycée Abidar Elghifari.
http://actuelles.ma/blog/7776-handyvoice-voix-sourd-muet-primee-caire/

lundi 28 novembre 2011

PJ D

En mode PJD


La loi du breaking news oblige, les égyptiens votent aujourd’hui. C’est le premier vote libre avec une participation massive , selon les informations rapportées par les médias, depuis que le peuple a chassé Hosni Moubarak.

Après la Tunisie et le Maroc, l’Egypte est le  troisième  pays marqué lui  aussi , par le printemps arabe.

Sincèrement je suis contente que le PJD, Parti Justice et développement ait remporté les élections et haut les mains d’ailleurs. Je ne ressens que de la compassion et une grande admiration pour ce nouveau venu dans notre vie politique.
Ce parti islamiste, doit diriger le gouvernement pour les cinq années à venir, une première dans l’histoire politique du pays.

 Je tiens à travers ce billet à le féliciter et chaleureusement, car il est la légitime volonté du peuple et c’est bien ainsi.

C’est aussi ma manière de répondre à cette tonne de mes amis, agités et curieux, qui n’ont pas cessé de me harceler pour savoir si j’avais voté et pour qui j’avais glissé mon enveloppe le 25 novembre.
Tout de suite, je dis je n’ai voté ni PJD, ni G8, ni Koutla, ni… ni….  Et s’attendant à de pareilles réflexions, je leur aie manifesté  mon agacement le plus totale auquel ils n’étaient  pas insensibles. Le vote est une affaire personnelle, un point et basta.

A l’ instant où je rédige ce billet, une grande parade en voiture des sympathisants Pjdistes circulent sur les avenues de la capitale, exprimant leur joie et euphorie. Normal,après tout, ils ont triomphé, il faut dire il y a de quoi se démener, c’est eux les héros de cette fête électorale.

Au delà d’avoir fait un Tsunami, comme le prétendent certains de mes amis, à mon avis, non, il ne faut tout de même pas exagérer. On peut affirmer que c’est un succès populaire pour le PJD.

En revanche, les plus ulcérés de leurs opposants ,désormais nus par cette défaite cuisante, peuvent aller,  d’une part,  faire une petite cure politique, un peu de ménage au sein de leur famille et consolider leurs liens aussi ambigus que instables, d’autre part.

Je reviendrai bien volontiers sur un chiffre,  très mauvais d’ailleurs, les 45% du taux de participation. Certains l’ont qualifié comme important par rapport au 37% des élections  législatives de 2007.
Loin de moi l’envie  de créer toute polémique, néanmoins, je le vois bien mauvais car n’oublions pas que la situation et les circonstances  actuelles sont autres, on est sur ce qu’on a appelle, le printemps arabe et là, personne ne peut le contester explicitement . 

Les files d’attente et mobilisation avec engouement et enthousiasme qui devaient s’en suivre, devant les bureaux de vote, n’étaient  pas impressionnantes, ce vendredi 25 novembre.

Maintenant que les jeux politiques sont faits et que le peuple a choisit délibérément ses représentants et représentantes , la bataille est de loin  gagnée.Un grand travail attend ce nouveau gouvernement et chacun doit prendre ses responsabilités.Je ne pourrais m’étaler longuement  ni revenir sur les promesses faites  durant la campagne électorale   http://youtu.be/Yob5HUlEVuI

avec un seul souhait,très important à mes yeux, est que ces nouveaux  dirigeants du PJD qui, il faut le reconnaître , ont toujours  été  proches de la population, ne faillent pas à leurs engagements et prendront conscience du fossé  qui s’est creusé entre cette même population et les anciens hommes politiques ainsi que la marginalisation et l’exclusion, aux couleurs de l’indifférence qu'elle a  subi durant plusieurs décennies.

 A vrai dire, qu’ils soient PJD, Nahda, djihadistes, quaidistes ou autres, cela ne  me fait guère peur, parce que, je suis moi aussi, Musulmane, avant tout autre chose.  
Et bien évidemment,Si c’est pour le bien de ce pays et de nos enfants, il a tout mon SOUTIEN.

Je reprendrai avec un grand plaisir une phrase tirée du livre de Amin Maalouf  '' Les identités meurtrières'' page 113,
 ''… Ma conviction profonde, c’est que l’avenir n’est pas écrit nulle part, l’avenir sera  ce que nous  en ferons.’’’