Festival du film africain de Louxor - ’Zanka Contact

 Deux réalisateurs marocain primés au festival de Louxor

La 10e édition du Festival du film africain de Louxor LAFF s’est tenue du 26 au 31 mars sous le slogan « Dix ans d’imagination ».Le festival a célébré l’imagination et la créativité de toute l’Afrique, le cinéma soudanais étant l’invité d’honneur. Le prix du meilleur film est revenu au réalisateur Marocain Ismaël Al-Iraki  pour  ’Zanka Contact’,

Un autre film marocain a été primé lors de ce festival. Il s’agit du  prix du jury  qui est revenu au réalisateur Yazid Al-Kadiri pour   ’Ultimate Ink’, Organisé par l’Independent Artists Youth Foundation, le LAFF est présidé par son fondateur, le scénariste égyptien Sayed Fouad, et l’acteur Mahmoud Hemeida en est le président d’honneur. Lors de cette édition, le festival a également rendu hommage à la star tunisienne Hend Sabri pour sa carrière exceptionnelle dans l’industrie cinématographique arabe, au réalisateur égyptien Ali Abdel-Khalek, à l’acteur Mohy Ismail, à l’acteur Samir Sabry, au réalisateur malien Cheick Oumar Sissoko et au Marocain Azelarab Kaghat.

Voici le palmarès complet de cette édition 2021.

La compétition longs métrages fiction :

Le prix du meilleur film pour’Zanka Contact’, réalisé par Ismaël Al-Iraki du Maroc.

Le prix du jury pour’Air Conditioner’, réalisé par Fradique d’Angola.

Mention spéciale à Khaled El-Sawy pour son interprétation exceptionnelle dans le film égyptien intitulé’For Rent’, réalisé par Islam Belal.

La compétition des documentaires longs métrages :

Le prix du meilleur documentaire est attribué à « Faritra », réalisé par Tovoniaina Rasoanaivo et Luck Razanajaona de Madagascar.

Le prix du jury à’Downstream to Kinshasa’, réalisé par Dieudo Hamadi du Congo.

La compétition des films de la diaspora:

Le prix du meilleur film pour « Farewell Amor », réalisé par Ekwa Msangi (États-Unis).

Le prix du jury pour’Becoming Black’, réalisé par Ines Johnson-Spain d’Allemagne.

Mention spéciale pour « Tilo Koto : Under The Sun », réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek (Pays-Bas).

Compétition des courts métrages :

Le prix du meilleur court métrage pour’Good-Bye’, réalisé par Anthony Nti du Ghana.

Le prix du jury pour’Ultimate Ink’, réalisé par Yazid Al-Kadiri du Maroc.

Mention spéciale à Al-Tayeb Al-Hadi Al-Tayeb pour son interprétation dans « Listen To My Dance », réalisé par Alyaa Sirelkhatim (Soudan).

Le prix FEPRESCI a été attribué à « This Is Not A Burial, It’s A Resurrection », réalisé par Lemhang Jeremiah Mosese du Lesotho.

Le prix Radwan El-Kashef, décerné par les jeunes artistes indépendants Shebab, a été attribué à « For Rent », réalisé par Islam Belal.

Latifa Ahrare est la Pianiste

   The Pianist

 Cette nuit, décalage horaire oblige, le film ‘ The Artist ’ a raflé  cinq   Oscars…meilleur film, meilleur acteur, meilleur réalisateur ,meilleur costume, meilleure musique . 

Un triomphe, plutôt un miracle, dans l'histoire du cinéma français et d’ores et déjà, une gloire pour les frenchies comme aiment tant les appeler les américains.

Dans quelques jours, après la fin des cérémonies hollywoodiennes, Jean Dujardin quittera les states, avec cette statuette d’or, au deux kilos, muette comme le film d’ailleurs, qu’il ramènera en France. 

Il sera accueilli probablement en héros par ‘La France Forte’ et  sa gloire personnelle s’ajoutera à la gloire du  pays où toutes les civilisations ne se valent pas.  

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Bien évidemment, si de ce triomphe de ce dimanche soir, il y a eu Happy End et si cette belle consécration pourrait réconcilier, nos amis les français  avec leurs  politiciens dans cette bataille électorale à couteaux tirés, vous ne m’en voyez  que ravie.

Entré dans la légende des Oscars et du cinéma , le sacre de ‘The Artist’ est aussi un admirable hommage qu’ on vient de rendre au cinéma muet, que nous les soixante huitard, avons côtoyé .Vus et revus à  plusieurs reprises et chaque fois avec un grand plaisir, ces films noirs et blancs projetés dans  les  presque toutes les salles des villes u pays , hélas aujourd’hui hui toutes exterminées, remplissaient nos formidables après-midis à la teenage.La belle époque!

Récemment et chez nous cette fois-ci, c’est‘ The Pianist’ , ‘La Pianiste’ de Latifa Ahrarre, de qui il s’agit. Un nouveau spectacle aussi émouvant et artistique que le premier ‘Capharnaüm ,Auto-Sirate’.  Cet  autre succès, ajouté au palmarès de l'artiste, n’a pas encore reçu de statuette pour l'instant mais pour nous les spectateurs ,venus nombreux ce vendredi 16 février, nous a apporté un bonheur , nous a fait vivre un moment de plaisir sous toutes ses formes .

La Pianiste restera  dans nos cœur et pour nos yeux, le meilleur spectacle qui clôturera un hiver à la traine, assez long, à mon gout.

 Comme à l'habitué, toujours innovante et créative, Latifa  n'a certainement pas manqué d’inspirations. 

http://facebook.com/ahrrarelatefa

Âme de l'artiste, tu as réussi une fois de plus, à utiliser ton talent créatif pour nous sortir cette œuvre audacieuse.
La pianiste ,que  vient de jouer Ahrrare, à guichet fermé, est une très belle prestation artistique individuelle, que elle seule, sait le faire. 

Une parfaite illustration  où l’artiste  a mêlé ,en douceur, corps , voix , chants, gestes avec une confiance  absolue, et pour notre plus grand plaisir , nous ses admirateurs et admiratrices venus aussi exprimer notre côté artistique  caché. Et sans la moindre  crainte de choquer, il est temps de crier fort et de revendiquer haut  ' Notre corps nous appartient, et c'est à nous de décider pour lui’. 

Un excellent exercice d’affirmation de notre pensée pour l'instant et demain...demain sera un autre jour
‘ Anti horra , jassadouki horr’ , très bien dit Ahrare et toi aussi tu es libre et tu le seras toujours.Tu seras entourée , épaulée par nos démonstrations affectives solides  et sincères , nous tes amis, pour toujours et tout le temps. 

Et que les plus  aigris, aux côtés négatifs virtuellement, peuvent aller aigrir dans leurs coins…et bien loin de toute liberté de la créativité artistique… alors silence.           

N’aimant guère prendre le ton d'une moraliste, je m’adresse bien à tous les esprits étroits , intolérants, aux idées obscurantistes, malveillants, nous n'avons aucune leçon à  recevoir de qui que se soit.

Touchez pas à mon artiste, touchez pas à mon art ,touchez pas à la créativité, touchez pas  à mes spectacles, touchez pas à ma liberté… 

Partez ailleurs, loin, très loin, c’est vous qui  apparemment avez des difficultés avec les gens qui réussissent ,c'est vous qui n' aimez guère le succès.

Allez afficher ailleurs  vos fantasmes débiles, profaner vos idées et pensées sombres et noires et laissez nous vivre des moments de paix, 
dans un monde qui est déjà assez noir.  
J’ai aimé le spectacle The Pianist, je suis allée le voir et je n’ai pas eu tort !

•  Demain,29 février,nous célébrons les 5 ans de SAR Lalla Khadija,le blog de khira lui souhaite un joyeux anniversaire.