Les journalistes H. Ghesquière et S.Taponier sont depuis hier matin en France. Ils sont libres après 500 jours de captivité en Afghanistan. Désormais ils seront désignés comme anciens otages.
Cette libération, évidemment, ne peut que nous réjouir. Mais si elle reste une très bonne chose et sans vouloir nous attarder sur la description et les détails que le gouvernement français a du déployer (négociations), une grande majorité des français restent très critiques vis-à-vis de cette libération surtout du moment que, c’est des poches du contribuable, que ces deux journalistes sont libres.
Il n’y a qu’à lire les commentaires qui sont en suivit, pour saisir le degré du leur mécontentement (Scandale, cinéma, sur-médiatisation et exploitation de cette affaire à des fins électoralistes etc.).
Je reprendrai bien volontiers ces deux petits commentaires triés parmi bien d’autres.
…heures. Gloire à la censure, au filtrage, à la manipulation médiatique et politique!!!...A dire qu'on les a sauvés avec notre argent on devrait tous passé a la Télé…
…Apparemment Molla Omar s'en est quand même bien occupé!! Ils n'ont pas trop perdus du poids et sont en bonne santé!!! Bon retour parmi les vôtres et puissent personnes n'endurent un jour ce que ces extrémistes vous ont fait…
à minuit s’achèveront les 10 jours (pas suffisants d’ailleurs pour un projet aussi énorme) de la campagne référendaire sur le projet de la nouvelle constitution dont les citoyens marocains et marocains doivent se prononcer demain 1er juillet.
Certes, disons-le, le Oui l'emportera,vue cette mobilisation des deux côté, mais la question la plus importante c'est, le taux de participation.
Si la démocratie, la liberté, l’équité, la dignité, la justice, les droits de l’Homme sont les fondements même de ce nouveau texte de la Nation, la liberté d’opinion et d’expression, le droit à l’information, ainsi que la liberté de la presse sont reconnus sans aucune restriction.
Le journaliste marocain peut donc, selon ce texte, exercer librement et sans aucune peur de répression ou de violation à sa liberté.
Toutefois, en dépit de l’annonce de ces changements, notre confrère Rachid Nini est toujours privé de sa liberté
Deux autres journalistes, Omar et Jalal Al Makhfi, respectivement, un correspond à la chaîne qatari Dubaï au Maroc, l’autre rédacteur en chef, viennent d’être démis de leur poste.
Sans oublier, l’affaire du doyen de la presse marocaine Mustapha Alaoui, qui vient d’être condamner à payer une somme faramineuse.
Sans oublier, l’affaire du doyen de la presse marocaine Mustapha Alaoui, qui vient d’être condamner à payer une somme faramineuse.
Dans ce contexte là, de tels comportements envers les journalistes ne s’adaptent absolument pas avec cette volonté de rompre avec le passé sombre de la presse qu’on a pensé disparaître à jamais et de la restriction des journalistes dans l’exercice de leur liberté d’opinion et d’expression.
Il semble aussi que, de tels comportements sont une réelle atteinte aux droits de l Homme chose qui est contradictoire et négative vis-à-vis au texte de la nouvelle constitution au 180 articles..
Je reviendrais bien, sur la libération des deux journalistes de France 3 pour évoquer cette solidarité journalistique et toute cette la mobilisation de leurs confrères et consœurs dans une période ou l’espoir de les revoir s’est amenuisé.
Effectivement, si lors de la poursuite judiciaire contre Rachid Nini a été dénoncée presque par par l’ensemble de la composantes de la société, toute catégorie confondue, il me semble que maintenant, la grande bataille à mener par les journalistes est de se réunir en corporation ,de se souder et de défendre plus que jamais cette profession .
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