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jeudi 30 juin 2011

Rachid, Jallal, Omar et les autres

Phot@ KWD

Rachid, Jallal ,Omar et les autres…

Les journalistes H. Ghesquière et S.Taponier sont  depuis hier matin en France. Ils sont libres après 500 jours de captivité en Afghanistan. Désormais ils seront désignés comme anciens otages.

samedi 18 juin 2011

Liberté de la presse.

L’homme à la plume qui dit plus,doit être libéré…
  
 Je l’ai toujours nommé ainsi. C’est Rachid Nini. Cet homme emprisonné pour ses opinions, doit maintenant  être impérativement Libéré.La  nouvelle Constitution vient de garantir la liberté d’expression, la liberté de la presse et le droit à l’information.

ARTICLE 25.
Sont garanties les libertés de pensée, d'opinion et d'expression sous toutes ses formes. Sont garanties les libertés de création, de publication et d'exposition en matière littéraire et artistique et de recherche scientifique et technique. 

ARTICLE 27.
Les citoyennes et les citoyens ont le droit d'accéder à l'information détenue par l'administration publique, les institutions élues et les organismes investis d'une mission de service public


           
ARTICLE 28.
La liberté de la presse est garantie et ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable. Tous ont le droit d'exprimer et de diffuser librement et dans les seules limites expressément prévues par la loi, les informations, les idées et les opinions...


Très intéressant le billet rédigé par Mr Mohamed Darif, sur la Une du quotidien AL massae. J’ai beaucoup apprécié.
Dans ce billet publié le lundi 13 juin, Mr Drif, s’adressant au journaliste Rachid Nini, l’homme à la plume qui dit plus, étale judicieusement, 10 bons conseils à éviter dans le futur, par nos journalistes, pour ne pas se retrouver comme notre confrère Nini,en prison.

   Ce billet m’a vraiment interpellé et c’est une occasion pour moi d’exprimer toute ma désolation sur l’affaire Nini et répondre à la question que m’ont posés certains de mes amis sur pourquoi je suis restée indifférente envers l’incarcération de notre confrère Nini, pendant tout le temps de l’affaire. Rassurez –vous, je ne ravalerai jamais mes pensées. Forte de cette assurance ,je dirai :

-Pardon Messieurs les donneurs d’ordre, vous êtes dans la mauvaise pente. Dans une démocratie qui se respecte, on n’emprisonne pas un journaliste pour ses opinions.
La place d'un journaliste est devant son desk et pas dans une cellule.

Je me permets personnellement de rajouter ceci : SHAME ON YOU. Assez de rabaissement et d’humiliation pour nous autres journalistes de la presse indépendante 

Par ailleurs dans ce printemps qui commence à être sans voix, cette condamnation est inutile comme elle est révoltante. Dans cette mascarade, il faut dire qu’il y a de quoi devenir révolutionnaire .Et pourquoi pas ne pas créer une police de pensée pendant qu’on y est.

J’ai rédigé ce billet bien avant la promulgation de la Constitution,maintenant que c’est fait, alors à bon entendeur...





mercredi 4 mai 2011

Hiwar a la SNRT


HORS ZONE خارج التغطية


A mon humble avis toute l’émission était Hors Zone et pas uniquement la journaliste Nadia Lamlili comme a voulu la traiter Mr Nabil Ben Abdellah, personnalité politique, invité de cette émission.
De quelle émission s’agi-il ? C’est ‘ Hiwar’ une émission débat- politique télévisée, programmée le mardi , en prime-time, deux fois par mois et en direct sur la chaine Al Oula.
Hormis l’équipe technique et à leur tête le réalisateur, dont je salue le travail formidable (l’émission est diffusée en direct) et nous mêmes les téléspectateurs, dont j’en suis une, c’était une fois de plus INSUPPORTABLE, out of area, pour ne pas répéter Hors Zone.
Même chose pour l’animateur Mr Mustapha Alaoui, connu pourtant pour son audace et son insolence, le débat lui a échappé un certain moment mais qui s’est tout de suite rattrapé, l’oreillette à mon avis, a servit pour lui rappeler que c’était à lui de diriger le débat et non au journaliste Taoufik Bouachrine qui semblait avoir pris les règnes mais pas pour longtemps.
Un ministre trop énervé et qui semble avoir perdu du terrain, face aux questions ni pertinentes ni d’ailleurs intéressantes de celle que le Secrétaire Général du PPS,parti du progrès et du socialisme, a traité de hors zone dans ses connaissances, ce qui m’a inspiré le titre de ce petit billet.
Réputé pour son audace et son franc-parler, Mr Nabil Benabdellah, lui-même a perdu durant cette rencontre, toute son éloquence, son ton habituel si convaincant et persuasif, en somme son savoir –parler. C’est mon constat en tout cas.
Parlant maintenant de l’émission elle-même. Après un départ bien réussi, une attaque par le sujet de l’heure (l’attentat meurtrier de Marrakech), nous voilà pendant 90 minutes abreuvés d’un débat stérile ,nous avons été prisonniers d'un désordre total,entrainés dans des discussions que certains qualifieraient de « discussions de comptoir », indignés du moindre échange courtois,frustrés par la coupe de parole et bien sur, personne n’écoutait personne por sortir avec aucune vraie réflexion.
Rien de concret en final. Triste constat.
Pas étonnant que cette émission n’enregistre demain une baisse dans les audiences.
De même grâce à cette (formidable émission) sensée nous offrir un vrai décryptage de l’actualité politique , économique ,sociale avec toute la tournure des événement que connait la pays, nous sommes une fois de plus restés , nous pauvres téléspectateurs, perplexes et interrogatifs ,et surtout déçus car le meilleur et l’essentiel de l’émission –arrestation arbitraire du journaliste Rachid Nini,liberté d’expression, liberté de la presse, 1er mai au couleur du printemps arabe etc.… n’a pas été dit comme il devait l’être , par manque de temps mais surtout par la légèreté de ces journalistes et cet animateur mais certainement pas par leur manque de professionnalisme.