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samedi 18 juin 2011

Liberté de la presse.

L’homme à la plume qui dit plus,doit être libéré…
  
 Je l’ai toujours nommé ainsi. C’est Rachid Nini. Cet homme emprisonné pour ses opinions, doit maintenant  être impérativement Libéré.La  nouvelle Constitution vient de garantir la liberté d’expression, la liberté de la presse et le droit à l’information.

ARTICLE 25.
Sont garanties les libertés de pensée, d'opinion et d'expression sous toutes ses formes. Sont garanties les libertés de création, de publication et d'exposition en matière littéraire et artistique et de recherche scientifique et technique. 

ARTICLE 27.
Les citoyennes et les citoyens ont le droit d'accéder à l'information détenue par l'administration publique, les institutions élues et les organismes investis d'une mission de service public


           
ARTICLE 28.
La liberté de la presse est garantie et ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable. Tous ont le droit d'exprimer et de diffuser librement et dans les seules limites expressément prévues par la loi, les informations, les idées et les opinions...


Très intéressant le billet rédigé par Mr Mohamed Darif, sur la Une du quotidien AL massae. J’ai beaucoup apprécié.
Dans ce billet publié le lundi 13 juin, Mr Drif, s’adressant au journaliste Rachid Nini, l’homme à la plume qui dit plus, étale judicieusement, 10 bons conseils à éviter dans le futur, par nos journalistes, pour ne pas se retrouver comme notre confrère Nini,en prison.

   Ce billet m’a vraiment interpellé et c’est une occasion pour moi d’exprimer toute ma désolation sur l’affaire Nini et répondre à la question que m’ont posés certains de mes amis sur pourquoi je suis restée indifférente envers l’incarcération de notre confrère Nini, pendant tout le temps de l’affaire. Rassurez –vous, je ne ravalerai jamais mes pensées. Forte de cette assurance ,je dirai :

-Pardon Messieurs les donneurs d’ordre, vous êtes dans la mauvaise pente. Dans une démocratie qui se respecte, on n’emprisonne pas un journaliste pour ses opinions.
La place d'un journaliste est devant son desk et pas dans une cellule.

Je me permets personnellement de rajouter ceci : SHAME ON YOU. Assez de rabaissement et d’humiliation pour nous autres journalistes de la presse indépendante 

Par ailleurs dans ce printemps qui commence à être sans voix, cette condamnation est inutile comme elle est révoltante. Dans cette mascarade, il faut dire qu’il y a de quoi devenir révolutionnaire .Et pourquoi pas ne pas créer une police de pensée pendant qu’on y est.

J’ai rédigé ce billet bien avant la promulgation de la Constitution,maintenant que c’est fait, alors à bon entendeur...