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lundi 6 février 2012

Paris

   Vive l’amitié Franco-marocaine
 
Paris, ce n'est qu'un au revoir..peut être, mes valises sont déjà bouclées.
Mon coup de blues, je ne vais pas le faire alors que je m'apprête  à plier bagage. Non, mais il faut se l'avouer et c’est tout à fait humain,c'est aussi dure pour moi d'admettre que c'est toujours difficile de quitter une ville qu'on aime pour retrouver un pays qu'on adore.
 
Le jour ou j'ai décidé de venir en France, j'ai promis à moi même d'aller à la rencontre de tous mes amis, de visiter des parents, les plus proches installés depuis la fin des temps ici en métropole et ailleurs et aller à la recherche d'autres, ceux qui sont venus ici,tenter leur chance .
Sous l impulsion du moment, mes pensées revisitent des endroits où il m'est souvent arrivée d'y aller et d'y rester de longues minutes ,immobile à lire avec fierté ces plaques commémoratives :
 
A la gloire de la division marocaine 1914-1918 .
A la gloire des tirailleurs nord africains morts pour la France.


Autre point positif dans ma recherche de l autre, c'est cet extraordinaire lien tissé avec  des personnes de la communauté facebookienne durant l'année passée, année assez mouvementée d’ailleurs.
Mission réussie. Mes amis virtuels ,Fatya, Michel, Affaf, Brahim, Fouzia ,Mustapha, Linda, Abdellah, Maria,Alain,,Rachida, Anouar,Ismael se sont convertis en réels et j aime ça! Sacré Facebook.

Si de ce passage,j'ai réussi à toucher la plupart ,quelques uns,à mon grand regret, n'ont pas pu répondre à ma sollicitation. Une autre fois peut être... chez moi.

Après ces rencontres ,des émotions très fortes sont apparues .Un constat ,le sens de l'insouciance se perd avec l'âge ,( chez moi en tout cas ) et on devient moins sourd et moins aveugle à ce qui se passe autour de nous.



Très certainement ,durant un mois,à aucun moment je n ai pu me fondre dans cet espèce d'individualisme  de masse , ni l accepter d'ailleurs.
La vague de froid qui a envahit le pays  d’un seul coup,n a pas non plus freiné mon humeur toujours vagabonde ,dans les entrailles de cette ville  extra envahissante .Et la nuit,mes déambulations reprennent , de force, et  dans mes rêves ,je me perds dans dans cette bataille des publicités interposées ,souvent trompeuses…

Pour me retrouver le lendemain, la bonne humeur aidante à sillonner les rues de certains quartiers de Paris, réputés pour leur activités culturelles, toutes diversités confondues. Les première semaines de mon arrivée, encouragée par les journées douces, de cet hiver ensoleillé, arbres nus et feuilles mortes éparpillées sur les trottoirs, craquant sur mes pas, mes errances parisiennes, me rappelaient, que, ici on n'a pas investit uniquement sur la pierre mais cette pierre  est vivante. Musées, théâtres, galeries, salles de spectacles, brasseries,station de métro affichaient en abondance leurs événements festifs. Tout me captait .Et bien evidemement, à tout cela je ne restais pas insensible, je sortais mon calepin pour noter les détails près.

Je profite de cet espace personnel pour remercier chaleureusement les quelques membres de ma famille que j ai pu voir et avec qui j ai pu renouer cet esprit de famille .Je remercie aussi tous  mes amis ,pour leur accueil  chaleureux , leur hospitalité bienveillante et leur générosité abondante, et bien d autres personnes qui ont fait beaucoup pour que je puisse réussir  dans ma recherche de l’autre et bien sur  je comprends leur disponibilité pas toujours évidente.
 
Ce fut un réel plaisir  pour moi,d’avoir pu, ensemble , partager des moments de bonheur et de joie,dans une ambiance de sourire, d’échanges, où la parole , la confiance et le respect mutuels étaient de taille.
De ces moments exceptionnels  , je leur adresse mon grand merci et du fond de mon cœur.
 Je terminerai ce 3eme billet écrit ici en France pour mon blog par offrir à tous mes amis ,cette merveilleuse chanson de Jacques Brel " Vesoul ", que j'aime beaucoup sans avoir fait la même chose,dont cet extrait et Vive La France.

T'as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T'as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J'ai voulu voir ta sœur
J'ai vu le mont Valérien...
Mais je te le dis
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens
Le voyage est fini