Awa Meité van Til ,nous vient du Mali. Elle était l'invitée de cette 6 ème édition de Women's Tribune 2015, tenue à Skhirate le 29 et 30 mai. Awa est titulaire d'un Bachelor en sociologie, obtenu à Stony Brook University, aux États-Unis .Elle est la directrice et la productrice du "Festival Daoulaba, Rencontre autour du coton".
- Parlez -nous un peu de votre projet et du festival Daoulaba?
Le festival Daoulaba « Rencontres autour du coton» qui existe depuis 2007, est un concept à la fois simple et unique de dédier tout un festival au thème du coton en général, et du coton biologique en particulier.
Photo@Women'sTribune |
la fluctuation des cours au niveau mondial, les subventions américaines, européennes et asiatiques, le coût élevé des facteurs de production et de la transformation industrielle (intrants, énergie, eau) ainsi que l’enclavement du pays sont autant d’entraves à l’industrialisation de ce secteur. Il en résulte d’énormes pertes de recettes pour l’Etat, l’appauvrissement et l’endettement des cotonculteurs et cotoncultrices qui ont d’énormes difficultés à faire face aux besoins des familles en aliment, frais de scolarisation, soins de santé, eau potable.
-Quelle a été votre contribution dans le forum " Femmes pour le climat" organisé par le Women's Tribune?
Je me poserai la question plutôt dans l’autre sens.
« Quel pourra être l’impact de ma participation a ce forum sur les initiatives que j’initie ou celles auxquelles je suis associées ? »
Le forum « Femmes pour le climat » m’a permis de réaliser les enjeux majeurs que représente la participation des femmes en générale, et celle des femmes du Sud en particulier à la transition vers des sociétés et des économies sobres en carbone, défimondial dont il sera question a Paris en décembre prochain durant la COP 21. Il y sera non seulement question d’alternatives viables en terme de protection de l’environnement, et de changement climatique, mais aussi de ressources pour la mise en œuvre de projets. Bien que l’enjeu climatique soit global, le Sud doit proposer des modèles qui marchent localement et qui ont besoin d être multiplie, mais aussi d’apprendre à travers des échanges de bonnes pratiques et de transfert de connaissances pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
Le processus que j’ai initie avec les femmes de mon quartier à Bamako, est le tissage de plastiquee recycle avec le coton. Nos produits ont rencontre un grand succès pendant le forum, car c’était un exemple concret et un produit de haute qualité. Les femmes à travers ce travail gagnent un revenu, elles sont informées sur les défis climatiques et enfin elles laissent s’exprimer leur esprit créatif. Cette initiative, comme de nombreuses autres sont développées partout à travers le monde
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