Cinéma Norvégien

 Hiba fait du cinéma Norvégien

La Norvège comme si vous y étiez! Mais seulement au cinéma et à travers ses films .Little Miss Eye Flap,The Garbage,Ella,Dolce Vita,Bald Guy,Premature,The Devil's Ball Room,Snow sont les 8 films courts-metrages norvégiens programmés en cette soirée du vendredi 12 juin et élégamment présentés par Eva Dahr, réalisatrice norvégienne et le maroco-norvégien,Noureddine Lakhmari.

C'est l’Ambassade de Norvège et la Fondation HIBA qui nous ont concocté cette soirée de courts-métrages norvégiens. La projection de ces films s'est faite dans la salle du cinéma Renaissance, totalement rénovée depuis quelques années et ou sincèrement on regarde agréablement films,spectacles , concerts et autres.

                                                      

Photo@Abdellah

Promouvoir la culture norvégienne au Maroc, faire connaître les cinéma norvégien et ses  réalisateurs et réalisatrices tel est l'objectif de cette  première initiative organisée par l’Ambassade de Norvège en collaboration avec Nour-Eddine Lakhmari et La Fondation HIBA,c'est donc la première soirée de courts-métrages norvégiens.  

"Cette soirée est l’occasion de faire connaître au public marocain la nouvelle vague de ce cinéma à travers des courts-métrages norvégiens. Ces films sont un mélange de drame, comédie et de science-fiction, permettant au spectateur de mieux connaître la culture norvégienne de tous les jours." lit-on dans la note de cadrage préparée par les organisateurs.

 En effet au cours des vingt dernières années, le cinéma norvégien s’est fait beaucoup remarquer, tant sur le plan national qu’international. L’émergence de nouveaux talents, l’accroissement de l’investissement privé et du soutien de l’état norvégien engendrant une plus importante production de films, ont modifié le paysage cinématographique du pays.

"Le public apprécie plus les nouveaux films norvégiens, qui deviennent un sujet de discussion dans la vie sociale et politique, et les médias sont prompts à saisir l’intérêt de cette « nouvelle vague ». On peut dire que le cinéma norvégien a troqué la pesanteur du passé pour l’ardeur de la jeunesse." ajoute la note des organisateurs.

En présence de plusieurs personnalités du corps diplomatique, de quelques acteurs dont la charmante et talentueuse Mouna Fettou et de plusieurs personnes , connaisseurs ou non du cinéma nordique. Le coup d'envoi de cet évènement  a été donné par Nour-Eddine Lakhmari, réalisateur marocain/norvégien et  Eva Dahr, réalisatrice norvégienne.
Les films projetés en version originale avec un sous-titrage en français, ont été suivis d'un fructueux échange et un min-débat et dialogue avec les réalisateurs. 

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Dans cet entretien, Eva a bien voulu nous parler un peu d'elle, de son parcours professionnel,de ses films,de sa vie de famille et de ses projets.

"J'ai étudié le cinéma et la télévision pendant 2 ans puis j'ai commencé à travailler en tant qu'assistante dans différents postes liés au cinéma et à la production télé. J'ai ensuite travaillé pendant plusieurs années comme scénariste, réalisatrice, productrice et éditrices. J'ai aussi réalisé quelques publicités.

Cependant, j'ai toujours voulu produire mes propres histoires. J'ai donc écrit puis candidate pour obtenir le financement et l'appui nécessaires pour réaliser des courts métrages. J'ai réalisé à peu près 70 à 80 productions.

Pendant les dix dernières années, j'ai réalisé 2 films et 2 séries télé dont l'une a été nominée aux Emmy awards. "


"J'ai trois enfants : Julia (27 ans), Karla (23 ans) et Markus (16 ans). Ça a été dur d'être à la fois une réalisatrice et de s'occuper de ses enfants et de sa famille, mais ça a toujours été important pour moi de vivre ma vie de famille en parallèle à ma vie professionnelle.

En Norvège, il existe de nombreuses solutions pour aider les femmes à combiner ces deux vies comme les garderies ou le fait de pouvoir arrêter de travailler pendant 2 ans après l'arrivée d'un enfant et 3 mois avant d'accoucher. Toutes ces possibilités permettent aux femmes de travailler, être professionnelles, avoir une carrière et en même temps d'être une mère, une épouse et avoir une famille.
C'est également essentiel d'avoir un mari qui vous soutient, qui comprend l'énorme travail et concentration que nécessite un film et vous permettre d'être dans un processus créatif."

"Pour le moment, je travaille surtout en tant que professeur de réalisation à l'école norvégienne du film "Norwegian Film School". J'adore ce job, le fait de travailler avec de jeunes étudiants talentueux, discuter d'idées, de solutions, de possibilités et de rêves, dans un esprit créatif."