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lundi 14 mai 2012

Touche pas a mon enfant!

Touche pas à…

 …mon Enfant, à ma Fille, à mes Fesses, à mes Droits, à mon Art, à mes Artistes, à ma Créativité, à ma Liberté  et  j’en passe.

Plutôt Intraitable, quand il s’agit de ma Liberté à la Parole, ma Liberté d’Expression. Je le suis de mon vivant et je le serai une fois de l'autre côté. Même  dans le royaume des ténèbres, je revendiquerai viscéralement ma LI BER TE à  talker, à penser. 


En ce moment,il y a des personnes qui rappent et d'autres qui dérapent . 
Prenant le dernier événement, la condamnation, cette semaine, un an de prison ferme du rappeur Al Haked , qui  à mon avis , à déraper un peu trop ces derniers temps .
L'objet de l'emprisonnement ,une vidéo diffusée sur le réseau social en l'occurrence Youtube ,faisant 'outrage  au corps policier'  sur le fond d'une des  chansons  du rappeur!!.

 Dans ce chassé-croisée,que Mouad  Belghawate, le rappeur, soit rassuré, il ne le sera plus pour longtemps. D’ailleurs, une de ses fans-militante, qui voulant, certainement,  manifester ses sentiments de solidarité hakkediste, s’est vue incarcérée elle-même.
Elle va surement l’accompagner dans cette outrance  « changer les CHOSES par le Rap »  et je vois déjà la pente savonneuse et glissante sur laquelle on y va, je vous laisse imaginer le scenario !
 

C’est « sa »  guerre à lui. Une guerre, parmi tant d’autres, dont le Gouvernement des Hommes entre Eux, GHE, alias gouvernement Benkirane  a décidé récemment de combattre, une culture dite  culture non propre.
Ce qui est regrettable, est que certaine guerre portent  une  marque trop personnelle .En privé, il doit bien se le répéter, ce GHE : « on va les rayer de la carte artistique, ces bads boys. ».
 

Quand Jamal Debbouze s'exprime ainsi :‘je suis pour la culture sale’,sale ou propre, pour la défense d'une cause, tous les moyens sont utiles que je lui rétorque..

Pour ma part, et  à  tout votre honneur, Messieurs les nouveaux messagers d’Allah , je n'adhère point  à vos thèses et je suis certaine ,qu’ il y en beaucoup comme moi.

Point négatif dans cette mascarade,
dans ce énième procès contre la liberté d'expression ,que ce petit imbécile qui vient d écoper  d'un an de prison , sache que ce n'est pas cette vidéo falote, publiée sur Youtube qui va faire l’effet d’une bombe sur nous, qu'il sache que, nous autres marocains ,nous ne sommes pas au fond du trou . !

Dans peu de mois, un an pour être précise, on aura  voté une nouvelle Constitution, réformée certes, mais pas nouvelle. Il y a huit mois, on a élu un nouveau parlement, élu démocratiquement certes, mais  il faut bien le constater : le passé est le passé , or les jeunes comme El haked sont toujours entrain d écrire le futur et à leur manière !!

Et le pis,sans trop m avancer, je crois que la seule chose dont je suis certaine est cette certitude qu’on va vers l incertain quant  à la  libre circulation de notre parole , de nos idées ,de notre créativité et peut être de notre circulation ! 

Et c'est là ma Profonde Inquiétude!

lundi 30 mai 2011

Women2drive

Le 17 juin : « Toutes à vos volants »

Détrompez- vous ce mouvement n’est pas pour vous citoyennes du Maroc.
Une fois de plus, je trouve l’initiative des Ces Femmes Saoudiennes à vouloir obtenir le droit de conduire extrêmement courageuse.
 Leur persévérance à participer au réveil arabe est à pointer du doigt.

Désormais, les femmes du Royaume Wahabite, ont osé l’impossible, elles ont bravé l’interdit. Désormais la peur ne les hante plus, elles ne veulent plus se résigner au silence.

Récapitulons. Il y deux semaines, une jeune femme saoudienne  du nom de Manal E-Shérif a conduit sa voiture en pleine ville. Action impensable dans ce pays aux interdits impénétrables. Elle a osé défier les lois du Royaume.

Elle ne s’est pas arrêtée là, mais elle a même fait circuler une vidéo la montrant au volant, circulant dans les rue de sa ville de résidence, en compagnie de son amie. Ce qui a nargué les autorités dont la réponse ne s’est fait pas attendre. Arrestation illico par les autorités religieuses de cette jeune dame à son domicile, comme une terroriste et 5 jours de prison ferme.

Rapidement, un groupe de militante mène une campagne pour la libération de cette jeune dame.
Sur Twitter, un tollé de revendications. Un groupe est crée sur facebook incitant toutes les femmes à sortir le 17 de ce mois pour revendiquer leur droit à conduire.
A vrai dire, cette dame a été condamnée pour avoir incité les autres femmes à mener une manifestation via les réseaux sociaux, qui est un délit condamnable dans ce pays.

Pour la conduite, ce n’est pas important. Si elles ne conduisent pas ce printemps, elles pourront toujours le faire en automne.

Afin de compléter ce tableau, je me suis référée à ma source d’information la plus crédible. Je contacte à mon amie bloggeuse Imane Al nafjan.

Effectivement, le contrôle sur les réseaux sociaux se fait de plus en plus dur me confirma-t-elle, depuis que cette jeune dame a lancé ce mouvement « Women 2 drive » via les réseaux sociaux appelant ses compatriotes à prendre le volant le 17 de ce mois. Ces médias, sont le seul moyen pour nous de s’exprimer librement, de communiquer et de partager l’information.

Et mon amie d’étaler son état d’âme : « Voici ou vivent les femmes du pays le plus riche du monde. En fait on nous cesse de nous rabattre les oreilles par les droits légués par l’islam à la femme mais au fond ce n’est qu’un trompe œil .Nous souffrons énormément de ces lois rétrogrades. Ces lois qui viennent d’une autre civilisation »

Et Imane de rajouter « notre pays est au ban de la civilisation, ce n’est pas le droit à la conduite qui est important ici mais cette dépendance de la femme envers les hommes, nos droits les plus élémentaires, comme le droit au vote, le droit de voyager sans autorisation, le droit à l’héritage après un divorce. Cette société patriarcale nous étrangle. »

Je compatis avec mon amie Imane. Après leur avoir interdit récemment le droit au vote aux élections municipales de septembre prochain, les femmes saoudiennes sont une fois de plus sont réprimées. Elles sont en colère.

Vraisemblablement à vouloir croire que c’est par elles, ces saoudiennes courageuses, que le printemps arabe va arriver et c’est ce qui justifie la crainte de la junte masculine saoudiennes.
En attendant mon amie Imane me confie : «nous n’abandonnons pas le combat, la question de conduite est maintenant entre les mains du roi qui doit trancher une fois pour toute. »

Il est à rappeler qu’aucune loi en islam n’interdit aux femmes la conduite comme aucun article du code de la conduite saoudien n’interdit le volant aux femmes.


  • Voir aussi sur ce même blog le billet publié le 25 avril sur : "La grogne des femmes Saoudiennes"