Le député m'a violer!

  " Tabassez-le ! "

Tabassez-les tous ,si ça ne dépendait que de moi. J'enrage, tabassez-les tous ,épargnez-moi les jeunes, Présent,Futur et Espoir pour ce pays et ma liberté de penser ...

Au moment où le pays du jasmin, la Tunisie, bascule , malheureusement,dans la violence, notre pays, au printemps arabe qui ne ressemble à aucun autre  printemps , bascule d'un scandale à l autre. 

Lire  l'excellent  papier  " les secrets d'un scandale "  de Chakir Arsalane ,Le Temps No 175, page 18,sur les dessous du tabassement du parlementaire Abdessamad Idrissi, par les forces de l ordre ,à Rabat la fin du mois de décembre de l'année qui vient de s'achever.

" Oui ,le député  Arif m'a violée " mais ,parce qu'il y a un mais "Je ne me laisserai pas faire" crie un peu partout , Mailka Slimani, la jeune femme, qui dit être victime d'un viol,viol commis par le parlementaire Hassan Arif, un autre parlementaire de notre nouvelle démocratie. Affaire à ne pas suivre.

Encore du fil à retordre ,prochainement ,pour les associations des droits des femmes , plus exactement les féministes qui  viennent juste de gagner la bataille sur le fameux article 475  connu par article Amina Filali .Amina,tu peux te reposer en paix, justice t'est faite.

Lire aussi l'article du même No du magazine "Le temps",page  24,de  Mohcine Lourhzal.

Incroyable,et ce ne sont pas des cas isolés, les scandales de ce genre ont toujours existé et ce n'est que la face cachée de l iceberg.
Allons Messieurs , nos parlementaires , oubliez un peu vos confidences des chambres à coucher,il y a du travail sérieux qui vous attend!!

Le Diable et le bon Dieu

Par contre,tabassez-le, et bien comme il le faut ,faites -lui la peau à cet assassin, ce pédophile Fayan Al-Ghamadi des temps archaïque comme son pays d'ailleurs.Ce prédicateur qui nous vient de ce pays plein aux as, plein d'argent qui n'a ni couleur ni odeur. Cet assassin qui a violé et assassiné sa fille âgée de cinq ans ( ici je ne vérifierai même pas mes informations tellement , horrifiée par cet acte barbare) est sorti de prison après seulement quatre mois de taule. Selon les moeurs de ce régime barbare, il en a le droit parce qu’il a versé de l’argent à la famille. 40 000 euros.

La petite Lamaa a été violée, brûlée et martyrisée par son père. À son admission à l’hôpital, les médecins ont découvert, horrifiés, que le corps de la petite portait des traces de blessures par  câbles électriques. Son dos était brisé, son rectum brûlé et elle avait été violée à plusieurs reprises. Elle a fini par décéder.

Repose en paix petite Lama, nous finirons par avoir sa peau, tôt ou tard.

Marocaines est fières de l'etre

Rappel à l’ordre

« Les Saoudiennes refusent le recrutement de bonnes marocaines » titrent quelques quotidiens marocains, dans leurs éditions de la semaine écoulée.

 D’autres vont même  à employer le terme de domestiques marocaines , « Des saoudiennes manifestent contre le recrutement de domestiques marocaines ».

L’information est aussi rapportée par nombreux portails électroniques. Les réseaux sociaux  facebook en premier lieu, se sont eux aussi mêlés à ce sujet brûlant .

 Les répliques ne se sont pas faites attendre  et les commentaires sont particulièrement virulents en réaction à cette attitude adoptée  par  les femmes saoudiennes.

Parfois il faut le dire, on note quelques débordements acerbes et  rapidement les discussions  entre facebookers deviennent agressives et souvent penchent vers l’ineptie.

 De mon côté je ne pouvais rester insensible à cet événement. Suivez mon regard…

Ma réaction après avoir vu ces titres colportés par notre PRESSE, était  à la fois un mélange de colère et de frustration. Je n’ai guère aimé l’utilisation les  termes de ‘ bonnes et de domestiques’  à l’égard de nos femmes travailleuses marocaines. Ces termes, je les trouve aussi dégradants qu’humiliants.

 C’est honteux, intolérable et inadmissible, de la part de notre PRESSE sensée améliorer l’image des femmes marocaines et protéger la dignité, l’honneur et la respectabilité de nos concitoyennes là où elles se sont établies.

Je conteste manifestement, et je refuse catégoriquement, l’utilisation par nos médias, tout genre confondu,  de ces stéréotypes stigmatisant nos filles et jeunes filles comme une espèce relayé juste aux taches domestiques et ménagères qui se rapportent à la maison et à la servitude de l’autre.

Rappel à l’ordre.

En 2005,le Secrétariat d’Etat chargé de la famille  de l’ époque  ,en collaboration avec le Ministère de la Communication  et avec le partenariat de plusieurs médias nationaux, ont signé  une charte, nommée ‘la charte nationale pour l’amélioration de l’image de la femme dans les médias’ dont les concepts, entre autres ,étaient l’instauration d’un processus devant intégrer, instaurer et inciter la culture de l’égalité des sexes et le respect de la dignité et la non discrimination des femmes dans les médias .

Cette charte ratifiée par plusieurs organes de presse, avait aussi pour ambition d’agir contre tous forme de stéréotypes sexistes ou images  dégradantes de la femme ou portant atteinte à sa dignité. 
Il est inconcevable qu’après six années de la promulgation de cette charte, on continue toujours à véhiculer de façon négative des propos dévalorisants  ou des images déformées sur nos femmes et de surcroit véhiculés par notre presse.

Pareils clichés ne reflètent guère l’image réelle de la femme marocaine qui n’est pas en reste dans le processus des nombreux changements sociaux  qui sont entamés dans le pays.

Quant à nos amies saoudiennes qui marquent leur entrée sociale après une pause estivale un peu longue à mon avis, leur attitude est complètement absurde et de mon côté je fais dans la précaution et je ne répondrai pas par la provocation et sachez mesdames que comme dirait un proverbe africain, ‘ l’herbre est toujours plus verte sur les champs d’à côté.’

http://m.yabiladi.com/details/6886/saoudiennes-refusent-recrutement-bonnes-marocaines.html

 Mokhtar Ziani: une plume politique s'est éteinte

Triste nouvelle, la famille du quotidienالاتحاد الاشتراكي  et Libération  est en deuil et ses amis aussi, Mokhtar Ziani , journaliste politique ,n'est plus.Il s'est éteint vendredi dernier sur son lit d'hôpital à l'âge de 47 ans .Une grande perte. Mes sincères condoléances et une pensée à sa famille. Adieu l 'Ami .Repose en paix.

Women2drive

Le 17 juin : « Toutes à vos volants »

Détrompez- vous ce mouvement n’est pas pour vous citoyennes du Maroc.
Une fois de plus, je trouve l’initiative des Ces Femmes Saoudiennes à vouloir obtenir le droit de conduire extrêmement courageuse.
 Leur persévérance à participer au réveil arabe est à pointer du doigt.

Désormais, les femmes du Royaume Wahabite, ont osé l’impossible, elles ont bravé l’interdit. Désormais la peur ne les hante plus, elles ne veulent plus se résigner au silence.

Récapitulons. Il y deux semaines, une jeune femme saoudienne  du nom de Manal E-Shérif a conduit sa voiture en pleine ville. Action impensable dans ce pays aux interdits impénétrables. Elle a osé défier les lois du Royaume.

Elle ne s’est pas arrêtée là, mais elle a même fait circuler une vidéo la montrant au volant, circulant dans les rue de sa ville de résidence, en compagnie de son amie. Ce qui a nargué les autorités dont la réponse ne s’est fait pas attendre. Arrestation illico par les autorités religieuses de cette jeune dame à son domicile, comme une terroriste et 5 jours de prison ferme.

Rapidement, un groupe de militante mène une campagne pour la libération de cette jeune dame.
Sur Twitter, un tollé de revendications. Un groupe est crée sur facebook incitant toutes les femmes à sortir le 17 de ce mois pour revendiquer leur droit à conduire.
A vrai dire, cette dame a été condamnée pour avoir incité les autres femmes à mener une manifestation via les réseaux sociaux, qui est un délit condamnable dans ce pays.

Pour la conduite, ce n’est pas important. Si elles ne conduisent pas ce printemps, elles pourront toujours le faire en automne.

Afin de compléter ce tableau, je me suis référée à ma source d’information la plus crédible. Je contacte à mon amie bloggeuse Imane Al nafjan.

Effectivement, le contrôle sur les réseaux sociaux se fait de plus en plus dur me confirma-t-elle, depuis que cette jeune dame a lancé ce mouvement « Women 2 drive » via les réseaux sociaux appelant ses compatriotes à prendre le volant le 17 de ce mois. Ces médias, sont le seul moyen pour nous de s’exprimer librement, de communiquer et de partager l’information.

Et mon amie d’étaler son état d’âme : « Voici ou vivent les femmes du pays le plus riche du monde. En fait on nous cesse de nous rabattre les oreilles par les droits légués par l’islam à la femme mais au fond ce n’est qu’un trompe œil .Nous souffrons énormément de ces lois rétrogrades. Ces lois qui viennent d’une autre civilisation »

Et Imane de rajouter « notre pays est au ban de la civilisation, ce n’est pas le droit à la conduite qui est important ici mais cette dépendance de la femme envers les hommes, nos droits les plus élémentaires, comme le droit au vote, le droit de voyager sans autorisation, le droit à l’héritage après un divorce. Cette société patriarcale nous étrangle. »

Je compatis avec mon amie Imane. Après leur avoir interdit récemment le droit au vote aux élections municipales de septembre prochain, les femmes saoudiennes sont une fois de plus sont réprimées. Elles sont en colère.

Vraisemblablement à vouloir croire que c’est par elles, ces saoudiennes courageuses, que le printemps arabe va arriver et c’est ce qui justifie la crainte de la junte masculine saoudiennes.
En attendant mon amie Imane me confie : «nous n’abandonnons pas le combat, la question de conduite est maintenant entre les mains du roi qui doit trancher une fois pour toute. »

Il est à rappeler qu’aucune loi en islam n’interdit aux femmes la conduite comme aucun article du code de la conduite saoudien n’interdit le volant aux femmes.

• Voir aussi sur ce même blog le billet publié le 25 avril sur : "La grogne des femmes Saoudiennes"