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mardi 30 octobre 2012

Walking in the rain.



Where is my Umbrella

 ...tu n en as pas besoin, ce sont les premières pluies de la saison et tu n'es pas un sucre, tu ne risques rien!!! me sermonna une petite voix...

Qui est ce qui de nous, ne se rappelle pas de cette expression '' where  is my umbrella '' la toute  first phrase que nous apprenons lors de notre premier cours d anglais.
My umbrella en l'occurrence mon parapluie je ne le trouve nulle part,je sors marcher sans .
C'est beau, sublime même, exactement ce que j’aime, marcher sous la pluie. Il pleut des cordes sur Rabat depuis ce matin. Il pleut aussi au travers de chaque recoin du pays.
Ces pluies vont faire la joie et le bonheur de beaucoup de personnes et pour le bonheur de nos agriculteurs. Les pluies sont au RDV cette année parait-il.
C'est quand même dommage de voir autant d'incivisme occupant l'espace urbain, de la part de mes concitoyens. Un spectacle aussi désolant. Trop de saleté, trop d’immondice saccagent l'environnement, un laisser aller  total et aucun effort n'est fourni de part et d autre. 
C'est incroyable, comment en sommes-nous arrivé là? J’ai l impression qu'on assassine cette ville à petits coups et en silence et pourtant c'est la triste réalité.
Et si on revenait aux bonnes méthodes de jadis. Chacun y mettra de soi et le tour est joué. A bon entendeur.
Je ne râle même pas quand une voiture m'éclabousse, je sors de mon état  secondaire.
Vite direction, ma librairie préférée et de toujours et les autres, elles ne sont pas nombreuses, elles se comptent sur les doigts de la main, pour mon rituel coup de cœur pour la rentrée littéraire pour cette année n a que trop tardé. 
La rentrée scolaire passée, place a nos plumes littéraires nationales. Pas de surprise cette année encore, ce sont toujours les publications étrangères qui prolifèrent. 
Sur la trentaine d’ouvrages d’auteurs marocains et étrangers qui sont exposés sur les devantures des librairies ainsi que sur les présentoirs ,je ne remarque que quatre titres marocains et quatre écrivains dont Taher Benjelloun avec son ‘’bonheur conjugal ‘’ , suivi des ''Infidèles'' de Abdallah Taia, '' la cheminante'' de Lamia Berrada Barca  enfin le Prix Mamounia de l année 2012 décerné a Mohamed Nedali pou son roman ''Triste jeunesse'' mais a mon avis triste est la devanture de toutes ces librairies  qui se comptent sur les bouts des doigts..
Si ces pluies précoces et abondantes sont un bon indicateur pour une future campagne agricole réussie et si selon la météo nationale, ''c'est jusqu'au vendredi, le temps sera perturbé instable avec des pluies continues et des averses.'' 

Je n apprécie guère cette rentrée littéraire 2012. Aucun enthousiasme ne l'accompagne, c’est si triste et si négligé comme le sont les devantures des librairies et à l image de la capitale.
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http://www.medium4you.be/Pics-de-pollution-a-Bruxelles.html

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