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mercredi 19 octobre 2011

Kif-kif

Mercredi 19 octobre…

C’est un sujet assez lourd que je vous propose dans ce billet.

C’est la journée du 19 octobre qui m’a interpellée. Une journée aussi importante  que banale dans le courant de ma vie personnelle .Elle serait passée inaperçue, sous silence, comme toute les journées qui se suivent, de toutes les semaines qui passent, de tous les mois qui s’écoulent, de tous les ans qui disparaissent.

Mais cela change tout, bien évidemment, quand cette journée du mercredi 19 octobre est choisie par une communauté voire une minorité pour être plus précise,vivant hors de la patrie, afin de célébrer et faire parler de sa cause.
Pourtant de cette communauté, je n’en suis ni membre, ni sympathisante et je n’en fais pas partie.
Avec la certitude, que je serai accueillie avec chaleur et que j’accepterai leur accueil avec joie.

Je me rends à l’évidence, au risque d’être désagréable ou intransigeante, ce que je vais écrire sur cette question, ne relève que de ma propre opinion et loin de moi, le désir de froisser ou d’agresser qui que ce soit.

L’histoire de cette journée du mercredi 19 octobre en deux mots, c’est « la journée nationale de l’homosexuel marocain » et c’est l’association marocaine Kif-kif pour LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) qui a choisit cette date pour faire parler d’elle.
-c’est une soirée de sensibilisation, sans provocation, et non une Gay-Pride ou une Maro-Pride, comme l’a annoncé dans un article, Hespress ‘rectifie Samir Barghache le coordinateur général de l’association Kif-kif.
-« Cette journée nationale est célébrée partout au Maroc, et nous organisons habituellement une fête pour réunir du monde », ajoute le coordinateur de kif-kif, « l’année dernière c’était à Rabat, et l’année d’avant à Marrakech. Cette année on a choisi Sebta pour des raisons purement organisationnelles » explique –t-il.
http://www.gaymaroc.net/maroc/188-l-la-journee-nationale-de-lhomosexuel-marocain-r-se-tiendra-le-19-octobre-#comments

Cette association est basée à Madrid. Car la loi pénale marocaine envers l’homosexualité,il faut le rappeler, est très dure. L’homosexualité au Maroc est sanctionnée par des peines privatives de liberté. L’article 489 du code pénal punit de six mois à trois ans d'emprisonnement assortis d'une amende tous « actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe ».

Bien évidemment, la société marocaine non plus, n’est pas encore prête à tolérer cette pratique encore moins à accepter cette association qui milite pour le droit des LGBT. Certes le vent de liberté qui souffle du sud de la méditerranée, entrainant cette liberté de prise de  parole, cette cassure de la peur, mais mieux vaut ne pas se faire d’illusion. Les mentalités demeurent encore figées.
A noter que dans plusieurs pays et plus émancipés que le notre, tout rassemblement homosexualité reste interdit.                  

Pas facile pour moi d’encaisser cette pluie de critiques qui me tombe dessus de mes amis intimes, à chaque fois j’aborde cette question avec eux. Je suis d’ailleurs déçue de l’attitude de certains d’entre eux par leur rejet et leur discrimination envers cette communauté. Discrimination , d'ailleurs ,anticonstitutionnelle.

Leur excès d’intolérance pathologique suscite en moi, de la stupeur et de la colère Leur homophobie me fait peur, d’ailleurs. Car mes amis qui prétendent,  parler de justice, de liberté, de valeur, de démocratie, à mes regrets, n’acceptent pas la différence de cette communauté et leurs propos homophobes me semblent incongrus.

Personnellement je ne suis pas indifférente à cette communauté, je suis pour toute liberté de revendication et je suis pour le respect de toute personne qui est présente une différence. Je ne suis ni raciste ni homophobe et chacun a le droit de vivre  sa différence comme bon lui semble. Chacun a droit au respect et a la dignité.
Je salue le courage et le combat menés par cette association à faire valoir les droits des ces citoyens qui font partie de nous et à faire reculer cette homophobie afin que ces Personnes puissent Vivre et non pas Exister.


vendredi 19 juin 2009

RUBRIQUE: AGENDA CULTUREL

Prix Grand Atlas 2009
  • Le prix Essai a été decerné exaequo à deux ouvrages:"les Années Lamalif" de Zakia Daoude et "L'islam au quotidien" de Mohammed Al Ayadi,Hassan Rachik et Mohammed Tozy.
  • Prix Grand Atlas "Traductions" a été remporté par Mohammed SghirJanjar pour sa traduction à l'ouvrage "Le politique et le religieux dans le champ islamique"de son auteur Mohammed Chrif Ferjani.

Cette 16 eme édition 2009 pour la promotion du livre et l'édition a été présidée par Regis Debray ,professeur et philosophe et fondateur des Cahiers de médiologie et actuel président de l'institut européeen en sciences des religions.

dimanche 31 mai 2009

RUBRIQUE :LU POUR VOUS

Photo:Source Babelmed
"Cathedrale de Salamanque"
L’image de la femme au Maghreb»: clichés tenaces et mouvantes


  • Ce recueil d’articles, édité en Algérie par Barzakh et en France par Actes sud et la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, est une enquête à quatre plumes sur la représentation des femmes maghrébines dans leurs pays:

- Khadija Mohsen -finan, coordinatrice de l'ouvrge et responsable du programme Maghreb à l'Institut français des relations internationales IFRI.

- Zakia Daoud ,journaliste marocaine écrit un article sur : La situation de la femme marocaine au travers de la presse et des médias.

-Ghania Mouffok ,journaliste algérienne analyse dans son article : Les femmes algériennes dans la presse écrite.

-Hédi Khellil ,critique d'art tunisien aborde : la représentation de la femme dans le cinéma.

-Pierre Vermin,historien français, clôture ces actes par un article sur : Les femmes diplômées au Maghreb et leur image dans la société.