Dans ce printemps arabe, les semaines se suivent et se ressemblent. Toutefois, la semaine qui vient de s’écouler est tout à fait particulière.
Le printemps arabe a bouclé ses six mois. Oui, six mois depuis que ce jeune tunisien, marchand ambulant s’est donné la mort en se brulant vif.
C’est l’événement qui a fait sortir dans les rues, l’ensemble du peuple du monde arabe, criant leur ras-le bol, réclamant plus de justice sociale, de plus de liberté et de démocratie.
Ce ras de marée populaire en colère, a fait tomber plus de têtes de dictateurs arabes, dont trois, en tous cas pour le moment.
Un, fuyant son pays, comme un vulgaire voleur. Un autre humilié et exilé dans son propre pays. Enfin le 3 ème quittant son pays, blessé par son propre peuple et dont on ignore pour l’instant toutes ses intentions.
Inutile de dresser toute la chronologie de ces six mois de révolte arabe dont les faits sont si dramatiques et si horribles que rien que d’y penser m’angoissent et me brisent le cœur.
Et, je m'interroge sur ,pourquoi tant de cruauté.
Et, je m'interroge sur ,pourquoi tant de cruauté.
Les images diffusées, que ce soit par les médias classiques ou par ces nouveaux médias qu’on appelle désormais les médias sociaux, montrent la violence aveugle, atteignant son paroxysme, commise par les potentats arabes contre leur peuple .Peuple qui s’est révolté contre les conditions de vie immuables. Peuple qui aspire à une vie plus digne et plus décente.
Visiblement jusqu’à ce jour, les choses sont toujours les mêmes. C’est toujours la guerre en Lybie , d'ailleurs pas humanitaire du tout,et qui s’enlise de plus en plus sans oublier des bavures commises par l’OTAN et dont le peuple libyen en paye les conséquences.
Le Syrie- tueur, Bashar Al Assad qui continue de massacrer massivement son peuple, femmes, enfants et personnes âgées. Plus de 10.000 syriens ont fuit le régime barbare de Bashar Al Assad qui pratique la terre brûlée vers les frontières turques.
Une guerre civile qui fait ravage au Yémen dont le président, se trouve actuellement en Arabie Saoudite, après être blessé mortellement par son peuple mais qui promet de revenir dans les brefs délais. Apparemment, pour Ali Salah, son retour est impératif car il a une urgente Répression à mener, au Yémen, bien sûr.
Des tensions sont toujours vives en Tunisie, en Egypte comme au Maroc, matées de temps en temps par le pouvoir en place.
Dans les pays du golfe, toutes manifestations, protestations ou sit-in sont complètement interdites ou dispersées par des chars et des tirs des snipers. La répression menace toute tentative. Bien que calme, la région ne semble pas baigner dans une sérénité.
Sinon en vrac, ce qu’il faut retenir de cette semaine écoulée, c’est au Maroc et le projet de la nouvelle Constitution annoncé par SM le Roi Mohamed VI, le vendredi 17 juin.
Ce projet fera, comme on le sait, objet, le 1er juillet d’un référendum. Passé de 80 articles à 108, cette nouvelle Constitution, a complètement rompu avec les textes de la Constitution de 1996.
Si pour l’ensemble de la composante politique et sociale du pays, ce texte répond de façon positive, aux aspirations et aux attentes de la société marocaine, c’est au citoyen marocain, appelé aux urnes le 1er juillet, a qui reviendra donc le droit, de se prononcer, soit par un Oui ou un Non, librement et démocratiquement.