Kafala au Maroc

Présentation du guide de la « Kafala » des enfants abandonnés 

Le ministère public a présenté son guide relatif à la « Kafala » des enfants abandonnés, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de la loi (15.01) et des actions du parquet portées sur l’amélioration du système de prise en charge de ces enfants. 

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Fruit d’une collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et la Délégation de l’Union européenne au Maroc, le guide de 240 pages a été élaboré par un comité scientifique regroupant un parterre de magistrats du ministère public.

Ce guide est mis à la disposition des magistrats du parquet pour les accompagner dans leur mission de protection des enfants privés de famille avec la plus grande efficience, formant le vœu que tous les acteurs et chercheurs y trouveront des réponses aux questions sur le système de la Kafala au Maroc.

Promotion de la protection de l'enfance au Maroc

En plus des dispositions préliminaires et un cadre conceptuel, il s'articule autour de quatre axes principaux: l'intervention du ministère public dans le procès de déclaration d'abandon et lors de la procédure de la Kafala, son intervention pendant la durée de validité ou d'expiration de la Kafala, l'application de la loi de la Kafala sur les enfants migrants non accompagnés et le rôle du ministère public dans la Kafala des enfants marocains à l'étranger.

Il propose 68 mesures afin d'atteindre un ensemble d'objectifs liés à la prévention contre la négligence des enfants, assurer la protection nécessaire aux enfants privés de soutien familial, promouvoir la Kafala et accélérer les procédures, renforcer le suivi et la surveillance, augmenter le nombre de familles marocaines qui prennent en charge les enfants privés de soutien familial et mettre à disposition les données sur la situation des enfants privés de soutien familial.

Prix de la société civile-ONG

 L’Association « Temsal"  décroche le prix de la société civile

Phot@Temsal

Le premier prix de la société civile a été décerné à quatre ONG et une personnalité du monde associatif. Ce Prix  se veut valoriser les contributions et les initiatives créatives des associations de la société civile et des ONG, ainsi que les services « exceptionnels » rendus à la société par des particuliers.

http://actuelles.ma/blog/7707-lassociation-temsal-decroche-prix-de-societe-civile/

Mama Habiba

 Sacré Facebook,l’avocat des sans-voix !

    

  

 Terrible comme titre… mais l’histoire, elle l’est encore plus et mérite d’être racontée. . Mais de quoi   s’agit-il au fait ? Une tragédie terrible qui peut inquiéter chacun de nous.

Je suis touchée personnellement par l’histoire de Mama Habiba et de sa fille. Je n’ai pu rester indifférente, d’où la rédaction de ce billet.  Cependant, je suis aussi obligée d’avouer que ce billet est très subjectif et totalement partial.

 Je suis avant tout journaliste et durant tout mon parcours, j’ai appris à chercher l’information, à la vérifier, comme je dois  m’assurer de mes sources et les protéger avant tout.

 Ici, le cas n’est pas valable du tout.

Voici le résumé de Mama Habita. L’histoire se passe en Espagne c’est l’histoire d’une mère, séparée de sa fille de 15 mois par les services sociaux parce qu’elle l’allaitait encore au sein. Maltraitée par son compagnon, Habita, une Marocaine de 22 ans, avait trouvé refuge, avec son bébé, dans une structure d’accueil pour mères et enfants madrilènes. Le 30 mai, on lui apprend que sa fille est placée sous tutelle, et elle, expulsée du centre. La raison principale ? La jeune femme donnerait le sein « de façon chaotique et nuisible » à son enfant.

 C’est vraiment stupide. Expulser une mère et lui enlever son bébé, c’est scandaleux et même révoltant. Un certain moment, je me suis identifiée à cette personne en se disant, et si c’était moi ? Les responsables de ce centre ont abusé  de leur autorité. Les ONG de droits de la personne ne vont pas laisser sous silence l’affaire Habiba.

Combien de fois, moi-même je fus critiquée par le médecin- pédiatre de mes enfants et même par ma regrettée belle-mère sur la façon avec laquelle j’alimentais mes enfants. Pour autant, on ne me les a jamais confisqués. Du n’importe quoi.

Maintenant les choses se sont bien calmées car, Mama habiba  a pu retrouver sa fille et l’affaire est entre les mains du parquet de Madrid qui a déjà soutenu la plainte de la jeune maman et va bientôt dire son mot dans ce dossier.

Ce sujet qui n’a pas fait la Une de plusieurs journaux madrilènes (j’ai vérifié) a pourtant fait un tollé sur les médias sociaux et facebook en premier lieu.

Scandalisée et horrifiée, la société civile s’est tout de suite mobilisée. Tout de suite, un groupe de soutien et de solidarité avec la jeune maman s’est mobilisé et une page est créée sur facebook, "Nous sommes tous Mama Habiba ".
Cette page a  réuni plus de 6000 membres. Des blogueuses  de partout ont mobilisé leurs blogs pour soutenir Mama habiba.

 Un site de pétition est également créé sans oublier les associations  défenseurs de l’allaitement maternel et des mouvements de protestations qui sont sortis manifester à Madrid, les associations d’acteurs et même une chanson est dédiée à Habiba et sa fille.

De mon côte, cette attitude de la société civile madrilène a suscité toute mon empathie et mon admiration.

Incroyable ! Un printemps arabe, pour mama Habiba et son bébé. Certes, hier encore, cet événement serait passé comme un fait divers banal. Aujourd’hui, nous constatons l’image d e  la force terrible de ces réseaux sociaux.

C’est certainement grâce à ce tollé de soutien et de solidarité à dimension humaine, suscité par Facebook, le média des médias, que Habiba et son enfant ont pu retrouver justice et dignité.

Sacré facebook !!