Retour triomphant en cette rentrée littéraire pour Abdellatif Laâbi. Il a parlé de tout car il connait tout. Pendant une heure et demie, A. Laâbi a relaté devant une assistance jeune et moins jeune,,de la conjoncture politique, économique et sociale du pays, de ce printemps arabe et marocain qui est reparti pour nouvelle saison :
-‘ J’ai 70 ans et j’ai encore des choses à dire et à donner et je garde toujours ma confiance en l’homme’ confie l’auteur du roman le fond de la jarre :’ c’est l’humain ,d’abord ,on a toujours bâti sur le sable, il est temps maintenant de bâtir dans l homme’ ajoute Abdellatif avec tant d’émotion.
Effectivement, c’est Abdellatif Laâbi, l’Humain que je reconnais. http://www.laabi.net/
Quant aux jeunes venus très nombreux ce soir à sa rencontre, il leur parle, de leur mouvement et de leurs ambitions. Il reste exigeant avec eux. Entre illusions et déceptions, l’écrivain leur conseille de continuer de croire en eux, de cultiver en eux, cette culture de la confiance et de s’intéresser et adopter des idées libérales et progressistes:
-’ Défendez toujours vos idées et vos convictions avec brio et soyez plus tolérants… laissa-t-il entendre.
-‘Il est temps d’entreprendre un grand chantier culturel.’ ajoute l’auteur du roman La Parole confisquée Sans oublier de parler du livre, de l’édition qui n’est toujours pas au service de l’écrivain.
Il a parlé de la civilité, de la capacité de vivre ensemble, du comportement et du savoir vivre, et regrette comme il déplore avec un goût un peu amer de cet incivisme, de cette incivilité qui règne un peu partout dans nos villes
-' et qui n’est pas digne et qui ne va pas avec cette démocratie tant prônée’.
Alors que l’année culturelle commence aux couleurs de ce printemps marocain, que cette rencontre autour de l’ouvrage ’Combat pour la culture’ soit une force citoyenne pour la CULTURE