C’est à Rabat, sa ville natale que l’artiste-peintre
Charaf El Ghernati a choisi de présenter sa première exposition « Douce
Mémoire ». Une exposition qui marque un retour, tant souhaité, de
l’artiste au pays de naissance et de cœur, elle est également une
restitution de sa mémoire. A découvrir à l’Espace Rivages, au siège de la
Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Etranger du 5 au 31
octobre 2017. http://actuelles.ma/blog/7339-douce-memoire-pour-une-douce-ville/
C’est un hommage que Charaf rend à sa défunte mère et
à ses parents, comme à son pays le Maroc. Car Charaf El Ghernati, ce
maroco-canadien est né à Rabat, grandi à Casablanca et fait ses études en
France qu’il quitta en 1992 pour s’établir au Canada
« L’exil
s’est emparé de moi et moi de lui. On ne fait qu’un. Le présent est ma demeure,
Un espace qui ne dit pas son nom » écrit le peintre rbati pour
expliquer son retour.
Si l’artiste vit son émigration comme un exil choisi,
c’est sa peinture qu’il a désormais comme patrie. Il exprime son attachement à la
terre natale à travers l’omniprésence de certains aspects qui renvoient à la
culture marocaine «Chaque fois que
me trouve dans mon atelier, je me sens que je suis chez moi » confie
l’artiste qui transmet son interprétation de cette culture ancrée en lui par
les personnages, les motifs, les couleurs vives et la lumière.
Ses oeuvres artistiques « Gnawa »,
« le sacrifice », « fantasia », « le repos », »
la sieste », « la corde à linge », « le penseur », « le
mirage », « la chaise », « le paysage »
reflètent des sensations qui éveillent dans l’âme, des
affections tendres et nostalgiques, et dans tout cela dominent la couleur avant
tout, et la tradition qui surgit des mains de l’artiste.
« Le vivre ensemble »
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Les dimension des oeuvres sont à l’image de ce Canada aux
grands espaces où la peinture reste la reine de la toile .
Car si tous les
autres titres des toiles de ce Rbati viennent stimuler sa mémoire, le
« Vivre ensemble » s’est imposé de lui même .Un jour
peut être, Charaf El Ghernati reviendrai chez lui, afin de donner à cette
ville Rabat qu’il chérit tant ce qu’elle mérite, un espace de paix.
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