Créée à l’initiative d’une grande
militante féministe malienne, Awa Kéita, la Journée Internationale de la Femme
Africaine a été créée en 1962 et promulguée par l’ONU et l’OUA, le 31
juillet 1963.Très peu connue et très peu médiatisée, cette journée devrait
contribuer à la promotion des femmes en
Afrique et témoigner de leur capacité de réaliser et conduire les
changements sur le continent.
http://actuelles.ma/blog/6238-celebrons-la-femme-africaine/
Si la célébration du 31 juillet offre aux
Africaines un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes
majeures à leur bien-être et au développement du continent elle devrait être une
occasion de créer l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies en
faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de
la femme et du développement en Afrique.
Le 25 mai dernier, lors de la Journée Mondiale de l’Afrique,
le Maroc a célébré la femme africaine. A cette occasion, la Fondation
diplomatique a organisé une rencontre sur le thème « La femme
africaine, vecteur de l’émergence du continent ».
Au cours de cette manifestation, les
participants ont interpellé tous les décideurs au niveau de tous les pays à
mettre l’accent sur les moyens d'accélérer la mise en œuvre effective des 17
objectifs de développement durable adoptés lors du sommet des Nations Unies en
septembre 2015 et des autres engagements existants sur l'égalité des sexes,
l'autonomisation et les droits des femmes.
Par ailleurs ,ils ont mis l’accent sur
l’importance du renforcement de la coopération entre les pays du continent en
vue de promouvoir le rôle de la femme comme vecteur du développement durable et
équitable, notant que la réalisation de l'égalité homme-femme permettra à cette
dernière de contribuer pleinement au décollage économique du continent.
Sans oublier de rappeler, que les femmes
constituent près de 70% de la force agricole du continent et produisent 90% des
denrées alimentaires, pourtant, elles sont loin derrière les hommes pour la
propriété des terres agricoles et pour l'accès aux revenus provenant de la
terre, « ce qui constitue l'une des
principales causes des inégalités sociales et économiques entre les hommes et
les femmes en particulier dans les zones rurales ».
Lors de cet évènement , les participants
ont également insisté sur le fait que l'immense majorité des femmes africaines
sont employées dans le secteur informel ou à des postes peu qualifiés et
souffrent toujours des difficultés d'accéder aux services de l'éducation et de
la santé.
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