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vendredi 17 juin 2016

Journée de l’Enfant Africain


Nous sommes filles, et non des épouses 

Photo@Filles,Pas Epouses
Pour célébrer la Journée de l’Enfant Africain, Filles, Pas Epouses : le Partenariat Mondial pour la Fin du Mariage des Enfants, lance une chanson inédite et appelle à une action renouvelée pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique.

La chanson « Nous sommes filles, et non des épouses » a été composée et chantée par un groupe de jeunes filles talentueuses de Lusaka, en Zambie, qui participent au groupe d’autonomisation de l’organisation Continuity-Zambia, un membre de Filles, Pas Epouses
 Son message est simple : les filles veulent être des filles, et non des épouses.
 « Cette chanson aura un véritable impact dans les communautés, auprès des filles, des garçons et de leurs familles. Quand les filles élèvent leur voix pour s’exprimer contre le mariage des enfants et montrer qu’elles ont des droits, leur message est bien plus puissant que s’il venait des adultes. »
 « Je pense que cette chanson peut faire bouger les choses pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique, en particulier dans les endroits où les gens n’ont toujours pas accepté que les filles sont les égales des garçons, et qu’elles ont le potentiel nécessaire pour réaliser de grandes choses », selon Andrew Sichangwa, le Directeur exécutif de Continuity-Zambia.En finir avec le mariage des enfants en Afrique : des progrès de taille mais non suffisants
 Les dirigeants africains et les institutions ont reconnu l’importance de trouver une solution au mariage des enfants. En plus de la campagne de l’Union africaine pour la fin du mariage des enfants, un nombre croissant de gouvernements africains ont développé des stratégies nationales pour mettre fin à cette pratique.
 Le travail est cependant loin d’être achevé. Les gouvernements doivent en faire davantage pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique, notamment en élaborant et en mettant en œuvre des politiques intersectorielles, des programmes, et des plans d’action pour la fin du mariage des enfants et pour soutenir les filles déjà mariées. Ces initiatives doivent être exhaustives et adéquatement financées.
 Il s’agit également d’inclure la prévention du mariage des enfants et le soutien aux filles déjà mariées au sein d’autres initiatives et secteurs.
 Une stratégie globale devrait, entre autres, viser à autonomiser les filles, mobiliser les familles et les communautés, fournir des services adéquats (en particulier de santé, éducatifs et légaux), et mettre en place une cadre législatif qui protège les filles du mariage des enfants et de ses conséquences néfastes. Collaborer de manière étroite avec la société civile dans le cadre de ces efforts sera indispensable au succès.

Le mariage des enfants: une pratique qui met en danger l’avenir de l’Afrique
 Le mariage des enfants reste une réalité pour des millions de filles en Afrique. 16 des 20 pays ayant les taux de mariage des enfants les plus élevés au monde sont en Afrique. Selon l’UNICEF, 40% des filles africaines sont mariées avant l’âge de 18 ans.
 Il y a une perception selon laquelle le mariage des enfants a un impact limité, ce n’est pourtant pas le cas. Le mariage des enfants anéantit les efforts pour améliorer la santé maternelle et infantile et a des conséquences dévastatrices sur la fille, sa famille et ses futurs enfants. Les filles-épouses font face à un risque plus important de décès ou de lésions au cours de la grossesse et de l’accouchement ; les filles âgées de moins de 15 ans ont plus de chance de mourir en couches que les jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années.
 Le mariage des enfants entrave le développement et la prospérité économique de l’Afrique en privant des millions de filles d’éducation et des opportunités qui leur auraient permis de se sortir et de sortir leurs familles de la pauvreté. 
 Mettre fin au mariage des enfants permettrait au continent africain de réaliser au moins huit des dix-sept Objectifs de développement durable, y compris en matière de santé, de pauvreté, d’éducation, de nutrition, et de violences à caractère sexiste. 

A travers un partenariat effectif, l’Afrique peut s’engager sur la voie du changement
 Etant donné l’ampleur et la complexité du mariage des enfants, cette pratique ne peut pas être abolie par les seuls acteurs politiques. Tous les acteurs, des décideurs publics aux autorités traditionnelles et communautaires, aux médias, en passant par les acteurs de la société civile et les filles elles-mêmes, ont un rôle à jouer pour mettre définitivement fin au mariage des enfants.

En particulier, les jeunes doivent être au cœur de nos efforts pour mettre fin au mariage des enfants en Afrique ! Avec près de 200 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la plus jeune population au monde. Le continent ne pourra pas faire des progrès de taille sans mobiliser les jeunes.
Ressources Media

Lire aussi sur :
www.actuelles.ma

Voir aussi mon autre blog:
L'Observatoire des chibAnis&chibAnyates

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COP22: justice climatique pour les Enfants!

Le 17 juin est la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.A la veille de la tenue de la COP22, l’UNICEF lance son appel pour une véritable concrétisation des engagements pris par la communauté internationale pour l’atténuation des effets des changements climatiques sur les enfants.

Aujourd’hui, des centaines de millions d’enfants vivent dans les régions les plus exposées aux changements climatiques. Ces régions vont des côtes de l’Asie du Sud au Delta du Mékong, des îles du Pacifique à la Corne de l’Afrique et l’Afrique équatoriale, aux côtes de l’Amérique latine et aux Caraïbes. Le Maroc fait partie aussi des pays impactés par les perturbations climatiques qui se traduisent par davantage de sécheresses, d’inondations, de vagues de chaleur et autres phénomènes météorologiques extrêmes, qui contribueront à la propagation croissante des principales causes des décès chez les enfants, comme la malnutrition et les maladies diarrhéiques. Ces perturbations sont particulièrement dangereuses pour les très jeunes enfants car elles peuvent nuire à leurs premières années de développement, avec des conséquences à jamais  irréversibles. 
Des chiffres qui font froid au dos
Les données mondiales montrent que près de 530 millions d’enfants vivent dans des zones où la fréquence des inondations est extrêmement élevée. Les analyses disponibles révèlent l’ampleur des conséquences de toutes ces perturbations sur les enfants: 99% des décès attribués aux changements climatiques surviennent dans les pays en développement et les enfants représentent 80% de ces décès. Le changement climatique pourrait provoquer 250.000 décès supplémentaires chaque année chez les enfants d’ici à 2100.

« Nous devons reconnaître que les enfants et les jeunes ne sont pas de simples victimes et qu’ils peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. La voix des enfants et des jeunes doit figurer au premier plan du débat sur l’action pour le climat », déclare Regina De Dominicis, Représentante de l’UNICEF au Maroc.


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