Elles courent, elles courent…
…de 7 à 77 ans les Femmes de mon pays, nos gazelles, nos Aicha, Fatima, Rabéa et bien d’autres et elles sont les vedettes de mon billet, bien sur.
Décryptage de l’actualité de cette semaine et retour sur les faits marquants .Voila une belle semaine comme j'aime. Douce et dynamique. Je commencerai par cette excellente nouvelle qui est tombée ce mercredi tout de suite après la célébration de la Journée Nationale de la Femme.
R M écrit: ‘ La balle est dans le camp de la scolarisation’.
Suivi,bien évidemment, et ceci c'est de moi,d’une Sensibilisation efficace et d’une Mobilisation continue, avec un très bon point pour Camarade Nouzha et toute son équipe.
Je recule de deux journées, on est le 10 octobre, et c’est la Journée Nationale de la Femme, oui la femme marocaine a sa propre journée et toutes les femmes sont concernées, de la cultivée à l’analphabète, en passant par la militante pour atterrir chez la femme au foyer.
Je vous épargne tous les acquis et avancées de la femme marocaine, ceux là, vous les connaissez par cœur, je ne vous rajouterai rien et je ne vous impressionnerai pas non plus.
Et je ne vous cache pas aussi, que je déteste les ,phrases genre’ la femme est l’avenir de l’homme’ ou encore ‘Les femmes doivent être deux fois meilleures que les hommes pour réussir, heureusement, ce n’est pas difficile… ‘ Je grince mes dents en ce moment…
Cela dit, un autre commentaire, comme j’aime, que je reprends, et que je partage avec vous:
Z. H commente : ' Honnêtement la femme ne doit pas attendre ce jour pour la félicité ou rendre hommage à elle. On doit reconnaître son rôle et sa place à la société. La femme et un très important membre à côté de son frère l homme. Pour moi j ai la fêté chaque jour et j ai pas besoin d attendre ce jour qui ne donne pas beaucoup à la femme '.
Ce qui me tient à cœur et si des Négociations il y a à faire ou restent à faire, c’est bien travailler sur ces mentalités figées, les faire évoluer, les faire changer et là,l’enjeu est énorme, n’est-ce pas ? Et ce qui vient ou va venir est le plus difficile, mais rien n’est pas possible. Absurde, de dire que les choses ne peuvent pas changer.
Il faut le dire, les mentalités sont les plus difficiles à changer et les idées désuètes, ancrées dans nos têtes le sont encore plus. Cependant, on a bien accepté cette mondialisation, on s’est très bien adapté avec toute cette nouvelle technologie, alors notre esprit ne pourrait plus fonctionner avec des concepts relevant désormais d'un certain passé.
Dans le contexte politique , économique et social actuel par lequel le Maroc passe,et toute cette réforme constitutionnelle, toute cette quête vers la démocratie, ce désir d’une société harmonieuse, basée sur la justice, l’égalité ,la liberté, le peuple a bien accepté ce changement et pas innocemment, mais parce qu’il ne veut pas demeurer en dehors de l’histoire mais bien au contraire, il ne veut pas demeurer déconnecter de sa réalité.
Mon ami Z H me pardonnera si je reprends intégralement sa pensée, car elle est mienne aussi :
Z H écrit :’ Nous valons mieux , nous les femmes marocaines‘
Et …elles courent et continueront à courir les femmes de mon pays, Rabéa, Fatima, Aicha et bien d’autres.
- Avec les compliments du Blog de Khira aux trois lauréates du prix Nobel de la paix 2011, Ellen Johnson Sirleaf, Leymah Gbowee, deux Libériennes et Tawakkul Karman, une Yéménite, pour leur action en faveur des femmes et de la résolution non violente des conflits.
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